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    Détour, Pixar, Rubber : quand les objets prennent vie au cinéma

    Dans le court métrage "Détour", Michel Gondry donne vie à un petit tricycle abandonné. Un héros (in)animé qui rejoint la grande famille des objets devenus vivants ou presque, à l’image de ces 15 exemples de cinéma (liste non exhaustive).

    Le tricycle de "Détour"

    En suivant les roues d'un tricycle tombé sur le chemin des vacances et parti retrouver sa propriétaire, Michel Gondry signe pour Apple un court métrage aussi nostalgique que créatif. L'inventivité du cinéaste (qui réduit la post-production au minimum) se combine à la maniabilité de l'iPhone 7 Plus pour donner vie à ce héros mécanique qui va parcourir la France, aidé par les éléments. Voir le film

    La lampe de Pixar

    Les génies de Pixar ont donné vie aux jouets de Toy Story, aux bolides de Cars ou au monocyle de Red's Dream. La volonté d’animer l'inanimé, en mettant la technologie au service de l'histoire et des personnages, a toujours porté le studio. Et ce dès 1986, avec le court Luxo Jr. dont la lampe facétieuse deviendra le logo officiel Pixar. Et le premier film en images de synthèse cité à l'Oscar.

    Le ballon du "Ballon Rouge"

    Chef d'œuvre de poésie et de minimalisme, le moyen métrage quasi-muet d'Albert Lamorisse met en scène l'amitié entre un petit garçon et un gros ballon rouge doté d'une volonté propre, dans les rues du Paris des années 50. Une Palme d'Or du court métrage, un Oscar du Meilleur scénario original et le Prix Louis Delluc 1956 viendront saluer cette œuvre intemporelle et magique.

    Le pneu de "Rubber"

    Les aventures sanglantes d'un pneu tueur et télépathe nommé Robert (clin d'oeil à "Rubber", qui signifie "caoutchouc" dans la langue de Shakespeare) : ce concept WTF ne pouvait sortir que de l'esprit de Quentin Dupieux, qui signe ici un road-movie expérimental et décalé, aussi déconcertant que fascinant. Certains iraient même jusqu'à dire... gonflé !

    Le tapis volant de "Aladdin"

    A l'image des personnages peuplant le château de la Bête, Disney a régulièrement su donner vie à divers objets via une approche anthropomorphique. Le compagnon volant du Génie et d'Aladdin se distingue justement de ces créations par son absence de visage, que les animateurs ont su compenser par une gestuelle pleine d'humour et d'âme. Donner vie à un rectangle de tissu inerte ? Il fallait le faire.

    La voiture de "Christine"

    La thématique du "véhicule tueur" a régulièrement inspiré le cinéma, à l'image de Enfer mécanique, Panique sur le Green ou bien évidemment Christine. Sans jamais recourir à des effets spéciaux envahissants, John Carpenter donne vie à cette psychopathe de chrome et d'acier à travers une mise en scène subtile s'attachant à un phare, un pneu ou un autoradio. Diablement efficace.

    Le sac plastique de "American Beauty"

    "Ce sac était là, en train de danser avec moi, comme un enfant qui m'invitait à jouer avec lui. Pendant 15 minutes." Devant la caméra de Sam Mendes, le jeune Wes Bentley capture la beauté et la poésie du quotidien à travers son caméscope. A l'image de cette danse d'un sac plastique virevoltant au gré du vent, sur les notes de piano subtiles de Thomas Newman...

    La poupée de "Annabelle"

    Dans la (grande) famille des poupées maléfiques, la petite dernière, Annabelle, n'est pas la moins effrayante. Présentée dans Conjuring, elle a ensuite eu droit à son spin-off, et dévoilera ses origines démoniaques dans un prequel en août prochain. Et pour terrifier le spectateur, elle n'a pas besoin de sortir le grand jeu : un plan sur son regard haineux ou un petit mouvement de tête suffisent...

    Le Choixpeau de "Harry Potter"

    Le Choixpeau Magique (ou Sorting Hat pour les puristes de l'univers de J.K. Rowling) décide de l'attribution des maisons aux élèves de première année de l'école de sorcellerie de Poudlard. Sage, facétieux et chanteur à ses heures perdues, cet artefact ensorcelé est capable de lire dans les pensées de celui qui le coiffe pour choisir au mieux. Il est doublé en version française par Gérard Rinaldi.

    Le Necronomicon de "Evil Dead"

    Le Livre des Morts, aux incantations écrites au sang sur une reliure en peau humaine, n'est pas seulement un outil pour déchaîner l'enfer sur Terre. C'est aussi une petite  bestiole agressive, capable de s'envoler à grands coups de pages et de planter ses crocs dans les doigts du lecteur. Demandez à Ash / Bruce Campbell, il vous en dira le plus grand mal !

    La Statue de la Liberté de "S.O.S Fantômes 2"

    Le Bibendum Chamallow avait terrifié New York dans la première aventure des chasseurs de fantômes : les Ghostbusters donnent vie à la Statue de la Liberté dans leur seconde mission, afin de créer un élan de positivité dans la Grosse Pomme. Et c'est au son de Higher and Higher et pilotée par un joystick Nintendo que cette grande dame emmène nos héros vers leur combat contre le sombre Vigo.

    Le distributeur de "Maximum Overdrive"

    Dans ce qui reste à ce jour la seule et unique réalisation de Stephen King, le maître de l'horreur orchestre la rébellion de machines soudain douées de pensée, à l'image des camions, des distributeurs de billets... mais aussi d'un distributeur de boissons qui massacre un coach de baseball et ses jeunes joueurs à grands coups de cannettes glacées. Sang pour sang rafraichissant.

    Le nounours de "Ted"

    Même quand on est un ours en peluche doué de parole et de pensée, au bout d'un moment... tout le monde s'en désintéresse ! Et c'est ainsi que le nounours animé grâce au vœu de son jeune propriétaire va grandir à ses côtés, explorant l'enfance, l'adolescence et l'âge adulte à grands renforts de punchlines et de fumette sur le canapé. Tout sauf un jouet d'enfant !

    Le poêle de "Willow"

    Au cours de la scène finale de cette aventure d'heroïc-fantasy culte signée Ron Howard, un gigantesque poêle prend souvent vie grâce à un ricochet magique de la baguette de la démoniaque Bavmorda (et à la stop-motion, aussi). Willow, néo-sorcier Nelwyn, parviendra finalement à faire basculer cet adversaire mécanique sur le dos et à l'éjecter du donjon, avant de sauver la jeune Élora.

    La presse à vapeur de "La Presseuse Diabolique"

    Voilà un titre qui résume parfaitement le sujet (et l'objet) de ce long métrage porté par les talents du trio Robert "Freddy" Englund, Tobe Hooper et Stephen King : une presse à vapeur de blanchisserie possédée par un esprit démoniaque et assoiffé de sang. Vous ne verrez plus jamais votre pressing du même oeil...

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