Annabelle Lengronne
Votre premier souvenir de spectateur
Cyrano de Bergerac. Je l’ai vu la première fois à 7 ans chez mes grands-parents. Pour moi Gérard Depardieu a donné tout son panache à ce personnage de Cyrano. Mes premières émotions de cinéma !
L'envie de devenir actrice
Ca a été un hasard. Je faisais du théâtre au lycée en option, et ça me plaisait bien. Après mon bac, j’ai quitté la Martinique pour rentrer dans l’école de théâtre "Claude Matthieu". C’est au cours de ma formation que je suis tombée amoureuse du métier d’acteur.
Votre première fois à l’écran
La première fois que je me suis vue a l’écran. C’était dans le film Les Kaïra. Impressionnant de s’entendre et de se voir en très grand !
Votre meilleur souvenir de tournage
Les scènes de concert dans La Fine équipe. Un micro dans la main, des projecteurs, plus de deux cents personnes dans une énorme salle. Je ne me suis jamais autant sentie dans la peau d’un personnage !
Votre modèle
Les acteurs/actrices qui prennent de (vrais) risques
Des envies de réalisation ?
Pas pour l'instant
Votre dernier coup de cœur cinéma
Et après ?
Je débute le tournage d’un long métrage au printemps dans un rôle important Et un deuxième film suivra l'été prochain dans un rôle principal.
William Lebghil
Votre premier souvenir de spectateur
Le Roi Lion. J’avais quatre ans. J’avoue qu'à l’epoque, je n’ai pas tout de suite compris que Mufasa mourait au début du film ! En fait, l’enfant que j’étais n’a absolument pas trouve crédible qu’un père puisse mourir, je crois... Après, je suis devenu ultra-fan de Timon et Pumba : ils m’ont donné envie de manger des insectes.
L'envie de devenir acteur
C’est Jamel Debbouze qui m’a donné envie d’être acteur. Quand j’avais dix ans, je regardais son spectacle Jamel en scène de façon frénétique, j’etais ultra-fan de la serie H, et quand je me suis inscrit au cours de théâtre de mon village, la première fois que je suis monté sur scène, c’était pour jouer un de ses sketches...
Votre première fois à l’écran
C’était sur un écran d’ordinateur. Riad Sattouf réalisait la web-série Mes colocs. J’avais une perruque et une fausse barbe. un k-way qui me tenait ultra-chaud, et je riais énormement. Je trouvais ça formidable de rire autant sur un lieu de travail.
Votre meilleur souvenir de tournage
Sur Jacky au royaume des filles de Riad Sattouf. Nous tournions une scène de bal dans l’ancien parlement de Georgie. J’étais habillé d’une voilerie blanche, d’un capotin lumineux et je portais une laisse. En face de moi se trouvait Charlotte Gainsbourg vêtue d’un uniforme blanc immaculé. Nous étions entourés de 600 Géorgiens qui portaient la meme voilerie que moi. Il faisait extrêmement chaud, l’air était humide, ça sentait relativement mauvais... Nous attendions le "action" (dans la scène, Didier Bourdon et Anthony Sonigo nous rejoignaient), et juste à ce moment, juste avant le "action", je me suis senti extrêmement vivant et heureux.
Votre modèle
Riad Sattouf. Je lui voue une admiration extraordinaire, artistiquement et humainement. La vision qu’il porte sur notre monde me fascine au plus haut point. Et aussi parce que il est ultra-marrant : c’est le mec le plus marrant que je connaisse. J’admire beaucoup Jim Carrey aussi : quand j’étais petit, j’avais la cassette de Ace Ventura dans ma filmothèque qui contenait également Titanic, Un indien dans la ville, Didier, The Mask et un spectacle de Michel Courtemanche. Jim Carrey est une divinité pour moi, c’est le mec le plus marrant que je ne connaisse pas.
Des envies de réalisation ?
Pour l’instant non, j’aime trop jouer. Et puis ça m’ennuierait de devoir dire "action" toutes les cinq minutes. Peut-être quand je serais vieux... Et encore ce n'est pas sûr : je serai sûrement trop occupé à manger et à boire.
Votre dernier coup de cœur cinéma
Mon dernier véritable coup de cœur au cinéma c’était pour The Lobster de Yorgos Lanthimos : j’ai trouvé ça ultra-bien, j’ai ri, j’ai pleuré, je me suis ennuyé, il y a des trucs que je n’ai pas saisi... C’était vraiment extrêmement agréable.
La Fine équipe, en salles cette semaine