Steve Murphy (Boyd Holbrook) / Narcos
Bien entendu, le vrai bad boy de la série Narcos est son personnage principal : l'impitoyable Pablo Escobar. Mais le gringo lancé à ses trousses, Steve Murphy, un agent des stups américain envoyé en Colombie, peut aussi revendiquer ce statut : dans la vraie vie, à l'issue de la traque mortelle du trafiquant, il a posé en photo à côté du cadavre encore tiède de Pablo. Thug life.
John Luther (Idris Elba) / Luther
Avec son nom de pasteur américain prêchant la bonne parole, on donnerait le bon Dieu sans confession à John Luther, incarné par le chouchou Idris Elba. Mais ce flic super intuitif possède aussi ses failles. Luther est à la fois le good cop et le bad cop, lancé dans des affaires criminelles tordues qu'il résout en s'affranchissant allègrement des procédures. Bref, il est loin d'être un saint.
Le chauffeur (Ryan Gosling) / Drive
Pour le canadien Ryan Gosling, il y aura toujours un avant et un après Drive. Avec le rôle de ce chauffeur sans nom, il s'est imposé immédiatement comme le anti-héros d'une génération, séduite autant par sa performance quasi muette que par le film. Un rôle à l'opposé de son image de blondinet, ancien du Mickey Mouse Club et abonné aux films romantiques. En voiture, Simone !
Christian Grey (Jamie Dornan) / Cinquante nuances de Grey
Le XVIIIe siècle avait eu Valmont et ses liaisons dangereuses. Le XXIe aura Christian Grey et ses liens pour le bondage. Le bad boy en chambre cache sous ses costumes sur mesure une âme torturée, option "fais-moi mal". Au lieu de s'abandonner aux jeux de l'amour et du hasard comme son illustre prédécesseur, le héros incarné par Jamie Dornan préfère donner la fessée. Vilain garçon.
Oberyn Martell (Pedro Pascal) / Game of Thrones
Débarqué à Port-Réal avec son harem et son arrogance, le prince Oberyn est un intrigant qui joue sur plusieurs tableaux à la fois : un séducteur tous azimuts, mais aussi un combattant féroce, prêt à dégainer ses armes empoisonnées pour défendre son honneur et venger sa famille. Porté à l'écran par le caliente Pedro Pascal, Oberyn est réputé pour sa beauté. Mais ça, ça crève les yeux.
Daryl Dixon (Norman Reedus) / The Walking Dead
Ajouté au casting à la dernière minute par les producteurs après avoir rencontré Norman Reedus, Daryl Dixon est un personnage bien loin du politiquement correct. Armé d'une arbalète qu'il ne quitte jamais, c'est un chasseur hors pair : un mal nécessaire quand on survit dans un monde en proie aux zombies. Sachant que Norman Reedus a été mannequin, pas étonnant qu'il soit badass avec classe.
Don Draper (Jon Hamm) / Mad Men
Faut-il présenter Don Draper ? En sept saisons qui ont marqué l'histoire des séries, le bad boy de Mad Men a imposé son statut d'icône stylée qu'il vaut mieux avoir en photo plutôt que dans sa vie. Ce don Juan / fumeur / buveur / menteur incarne un passé révolu où les hommes pouvaient tout se permettre. Le pompon, c'est qu'avec sa belle gueule, on lui a même passé ses fantasmes de strangulation.
Deadshot (Will Smith) / Suicide Squad
Star du dernier film de l'univers DC Comics, Deadshot est un méchant très méchant, avec son gros fusil qui ne rate jamais sa cible. A tel point qu'il est déjà en prison au début de Suicide Squad. Seule sa fille chérie ne se laisse pas impressionner. Enfin un vrai rôle de dur à cuire pour Will Smith, plus de 20 ans après la sortie de la comédie d'action au titre trompeur, Bad Boys.
Frank Castle / le Punisher (Thomas Jane) / The Punisher
Super-héros sans pouvoir et justicier à la morale très élastique, le Punisher est un personnage fascinant de la galaxie Marvel, attirant sans cesse de nouveaux fans et suscitant d'intéressantes interprétations. Avant celle de Jon Bernthal, la version livrée par Thomas Jane en 2003 a tellement plu qu'elle a donné lieu à un fan film où le comédien reprend son rôle. Bad guy et geek à la fois.
Max Rockatansky (Mel Gibson) / Mad Max
Max Rockatansky a une femme qu'il aime, un enfant chéri et une grosse bagnole : tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes s'il n'y avait ces gangs de motards à arrêter. En moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire, tout le monde meurt, sauf Mel Gibson sauvé par son joli minois. Heureusement, il a 2 autres films derrière pour exprimer sa haine. Ou retrouver son humanité, c'est selon.