Sucker Punch
On connait le style Zack Snyder, sa photographie léchée et qui s’approche de l’animée et des jeux vidéo. Pour la première fois avec Sucker Punch (sorti en 2010), le réalisateur joue les storytellers et créé son histoire de A à Z (ses précédents films sont soit des adaptations, soit des remakes). Snyder peut donc exploiter pleinement différences influences, de "l'heroic fantasy et des magazines comme "Heavy Metal" ", en passant par l’animée japonaise. Et pour voir l’influence jeux vidéo, il faut lorgner plus particulièrement du côté des costumes, à commencer par celui de Babydoll (Emily Browning). "Je me suis inspiré de plusieurs époques, de tas de sources différentes – qu'elles soient historiques ou liées à la pop-culture – et qu'il s'agisse de vidéo clips et de jeux vidéo ou encore de peintures religieuses du XVIème siècle", expliquait à l’époque le chef-costumier Michael Wilkinson. Et quand la jeune blonde se transporte dans son monde imagé, impossible de ne pas penser à certains jeux vidéo de combats… Sucker Punch sur Netflix
Hypertension
Réalisé façon Pixel Art 16 Bits, rien que le générique du déjanté et survolté Hyper tension donne le ton et l'influence du film du tandem Mark Neveldine / Brian Taylor. Ils souhaitaient réaliser un long-métrage dans l'esprit d'un jeu vidéo, c'est-à-dire,"un film d'action carburant à l'adrénaline" selon leurs propres termes. Pour Mark Neveldine, "Hyper tension est le film du trouble de l'attention par excellence. C'est un film déjanté. Nous voulions faire un film où un type ne cesse de bouger, bouger, bouger tout le temps. Comme dans Speed, sauf qu'à la place d'un car, il s'agit d'un type. S'il ralentit, il explose. Ce film est un jeu vidéo grandeur nature". Comme une sorte de Beat'Them Up. Hypertension sur Netflix
Scott Pilgrim
Adaptation de la série de comics Scott Pilgrim de Bryan Lee O'Malley le film sorti en 2010 et réalisé par Edgar Wright, fut un gros échec en salle. C'était d'autant plus injuste que le long-métrage, avec son mélange d'humour, de romance et de combats, le tout accompagné de références à la culture populaire geek, était vraiment sympathique. Il était aussi truffé de références à la culture du jeu vidéo 8-bits et 16-bits, dans les bruitages, les effets visuels, la musique qui reproduisait notamment les musiques des vieilles consoles 8-bits, les super pouvoirs, les pièces que Scott Pilgrim obtenait quand il battait ses ennemis qui rappelaient celles des bornes d'arcades, les combos, les Extra Lifes... A noter par ailleurs qu'un (excellent) jeu basé sur cet univers fut développé par Ubisoft. Scott Pilgram sur Netflix
Matrix
Si l'influence des jeux vidéo sur les films se fait surtout sentir depuis l'invasion massive de l'image de synthèse à Hollywood au début des années 2000, un film qu'on ne présente plus comme Matrix paye aussi un tribut à l'univers des jeux vidéo - même si les Wachowski se sont évidemment nourris d'autres influences, en particulier le cyberpunk et la japanimation, avec en tête de liste Ghost in the Shell. Matrix sur Netflix
Le Choc des Titans
On aurait sans doute pu mettre la bande-annonce de sa suite, La Colère des Titans. Mais on préfère mettre le premier volet, Le Choc des Titans, réalisé par Louis Leterrier - un réalisateur qui possède de surcroît une solide culture vidéoludique. Vous avez eu le sentiment de voir dans le film des séquences fortement inspirées de la cultissime saga God of War ? C'est normal, et c'est presque fait pour. Pour l'anecdote, pour convaincre les Executives de Warner de lui confier les rênes du projet, le réalisateur leur présenta un montage de séquences de l'extraordinaire God of War II, pour leur donner une petite idée des cadrages de folies qui parsèment les affrontements de Kratos contre le bestiaire de la mythologie grecque. Le Choc des Titans sur Netflix