Les Vacances du Petit Nicolas : Le nouveau petit Nicolas
Aujourd’hui âgé de 15 ans, Maxime Godart, qui jouait le Petit Nicolas dans le volet précédent, n’était plus à même d'incarner le personnage dans Les Vacances du Petit Nicolas. Il a donc cédé sa place à Mathéo Boisselier, dont l’âge et les mensurations correspondaient au rôle. Parmi les 800 futurs comédiens présents au casting, c'est ce jeune acteur qui a été retenu. Il s'agit là de son premier rôle au cinéma.
A toute épreuve : Entre fait d'actualité et teen movie
L'idée du scénario d'A toute Epreuve est parvenue au réalisateur par le biais d'une brève relatant la tentative de vol de sujets du bac par de jeunes élèves. A ce fait d'actualité, s'ajoute l'influence du teen movie de John Hughes, La Folle Journée de Ferris Bueller. Quelques précisions du réalisateur : "Il était 6 heures du mat, j’étais en repérage du côté de Créteil et je passais devant le bâtiment du Trésor Public quand, au même moment sur mon iPhone tombe une brève disant que des gamins avaient voulu voler les sujets du bac. Je me suis juste dit «Ils doivent être dans un bunker de ce genre». Peu de temps après La Traque, j’ai revu La Folle Journée de Ferris Bueller et je me suis dit “voilà le film qui pourrait correspondre avec ce point de départ”. C’est ainsi qu’est né A toute Epreuve."
Coldwater : Entre fait d'actualité et teen movie
Au départ, Ron Perlman (Pacific Rim, HellBoy) et Lucas Black (Fast and Furious : Tokyo Drift) étaient envisagés pour endosser les rôles principaux de Coldwater. Ils ont finalement été remplacés par P.J. Boudousqué et James C. Burns. Un "gros risque" pour le réalisateur, notamment en ce qui concerne P.J. Boudousqué, qui n'avait jusqu'alors pas eu l'occasion de faire ses preuves au cinéma. "Je ne savais pas s’il était capable de jouer les différentes émotions jusqu’au jour du tournage. Mais le jour J, nous avons eu la confirmation qu’il était le bon", ajoute Vincent Grashaw.
Blue Ruin : McGiver du ciné indé
Macon Blair se donna à fond pour avoir droit à son premier rôle principal dans Blue Ruin, que voulait depuis longtemps lui donner son ami et réalisateur Jeremy Saulnier. Ainsi, avant même que le film ne soit financé, il se laissa pousser sa barbe pendant huit mois, sans jamais la laver. Durant le tournage, l'acteur n'a pas bénéficié de doublure, c'est bel et bien lui qui passe à travers une vitre, saute d'une fenêtre et boit du sang véritable.
Du goudron et des plumes : un bébé en route
Isabelle Carré, qui joue Christine, une mère célibataire, n’était pas encore enceinte au moment de signer le contrat du film. Seulement, quatre mois avant d'entamer le tournage, l'actrice apprend la nouvelle et envisage de se désengager du long-métrage. Mais pour elle, le cinéaste Pascal Rabaté a réécrit une version du scénario en introduisant l'élément de la grossesse.
Je voyage seule : Statistiques
Les statistiques de la population italienne révèlent un chiffre de 17% qui catégorise "la femme célibataire et sans enfants". La réalisatrice Maria Sole Tognazzi et ses scénaristes ont voulu "rendre justice" à ces femmes (quand on sait qu'une grande majorité des films italiens se focalisent sur des familles et des couples) via le personnage d'Irene dans Je voyage seule.
Everyone's Going to Die : Tournage
Le tournage de Everyone's Going to Die s'est effectué pendant 20 jours et s'est déroulé en Grande-Bretagne dans le Kent, plus précisément dans le comté de Folkestone. La post-production quant à elle a duré six mois : "On a tourné le film en 20 jours, dont le saut dans l’eau qu’on a tourné de nuit, le dernier soir. On pensait que ce serait la scène la plus difficile, donc on l’avait gardée pour la fin, mais en réalité c’est le train qui a posé le plus de problèmes. C’était trop cher de bloquer tout un wagon, donc il a fallu composer avec les passagers, les tunnels, les soubresauts du train…"
Les Hommes ! De quoi parlent-ils ? : Tournage
Cesc Gay écrivit le rôle de Mamen spécifiquement pour Candela Peña, qui tourna ses scènes en à peine quatre jours. Par contre, c'est à l'origine Javier Bardem qui devait interpréter J. (d'où l'initiale), mais c'est finalement Leonardo Sbaraglia qui héritera du personnage. De son côté, Ricardo Darin, qui joue G., contacta lui-même le réalisateur après avoir lu le script de Les Hommes ! De quoi parlent-ils ? pour lui demander le rôle.
Sunhi : Thématique récurrente
Avec Sunhi, ce n’est pas la première fois que Hong Sang-soo place l’univers du cinéma au centre de son œuvre. Ce fut déjà le cas dans In another country, qui met en scène des relations entre cinéastes, et dans Matins Calmes à Séoul, qui suit les déboires d'un cinéaste esseulé.
Circles : Faits réels
Le scénario de Circles s’inspire d’une histoire vraie : celle du soldat serbe Srdjan Aleksić qui a accompli un acte héroïque en 1993 pendant la guerre en Bosnie. Ce dernier a pris la défense d’un soldat bosniaque, Alen Glavovic, alors roué de coups par des soldats. Le réalisateur serbe Srdan Golubović tombe sur ce fait héroïque en 2007 et décide alors de le porter à l’écran : "Je me suis rendu compte que c’était une des seules histoires positives qui soit ressortie des guerres meurtrières qui ont secoué l’ex-Yougoslavie. (…) Il est devenu mon héros personnel, recouvrant ma représentation de l’humanité et du courage."
Freddy Hotel : Un projet impressionniste
Deuxième long métrage de Massimiliano Amato, Freddy Hotel fait partie d’une trilogie qui, selon les dires du réalisateur, porte sur les sentiments humains et s’inscrit dans un projet impressionniste. Si le premier volet de cette trilogie, Exit Una Storia Personale, abordait une relation fraternelle, Freddy Hotel relate les relations sentimentales entre un mari et une femme. Massimiliano Amato explique : "Freddy Hotel est le deuxième volet d’une trilogie sur les sentiments, trois films autonomes, mais liés entre eux par un léger fil conducteur. Un projet impressioniste, si je peux me permettre une comparaison avec la peinture, un cinéma de sensation plus que de raison. Je ne voudrais pas me tromper, mais je pense que le cinéma d’auteur du futur sera moins proche du réalisme, mais plus abstrait, comme le sont certaines oeuvres d’art-vidéo plus proches de la poésie."
City of dreams : Détroit, entre passé et présent
A travers le documentaire City of dreams, Steve Faigenbaum avec l'intention de montrer l'évolution de la ville. On peut ainsi y apercevoir des images d'archives, sur lesquelles sont immortalisées les heures de gloire de Détroit, mais aussi des clichés récents, qui évoquent le ralentissement économique de la ville. "Je voulais bousculer la frontière entre passé et présent, privilégier une logique émotionnelle plutôt qu’une logique chronologique… En tant que cinéaste, je pense que raconter l’histoire, ce n’est pas raconter de simples faits mais raconter des trajectoires, des émotions…" précise le réalisateur.