Albert à l'Ouest
De quoi ça parle ?
La couardise d'Albert au cours d'une fusillade donne à sa fiancée volage la bonne excuse pour le quitter et partir avec un autre. Une belle et mystérieuse inconnue arrive alors en ville et aide le pauvre Albert à enfin trouver du courage. Des sentiments s'immiscent entre ces deux nouveaux alliés, jusqu'au jour où le mari de la belle, un hors-la-loi célèbre, découvre le pot-aux-roses, et n'a plus qu'une idée en tête : se venger.
Pourquoi c’est drôle ?
Parce qu’Albert à l’Ouest est né de l’esprit déjanté et provocateur de Seth MacFarlane, créateur des séries animées Les Griffin et American Dad, célèbres pour leur humour noir à la limite du trash. Son premier passage sur grand écran il y a 2 ans avec l’insolent Ted avait déjà marqué les esprits, et c’est en tirant son inspiration du célèbre film de Mel Brooks, Le Shérif est en prison (voir page 2), que MacFarlane décide de s’en prendre au western. Pour la première fois de sa carrière, il prête ses traits au personnage principal : un looser éleveur de moutons aux antipodes du héros de western classique, le tout pimenté par un humour moderne et contemporain qui contraste avec l’univers du western (un peu façon Kaamelott). "Notre façon d’envisager la comédie consiste à insérer un élément délirant dans un cadre parfaitement réaliste et crédible. Ici, l’élément délirant tient au fait que l’histoire se déroule au Far West, mais tout est appréhendé du point de vue de la réalité actuelle", explique le réalisateur.
Ce que vous pourrez voir dans ce film et dans aucun autre western :
Une chanson sur le thème de la moustache interprétée par Neil Patrick Harris.
Le Shérif est en prison
De quoi ça parle ?
Afin de s'approprier des terrains à bas prix, deux notables nomment un jeune Noir shérif d'une bourgade des plus racistes...
Pourquoi c’est drôle ?
LA référence en matière de satire de western, c’est ce film. Logique, puisqu’il est signé Mel Brooks, grand manitou de la comédie américaine dans les années 70, et notamment spécialiste des parodies en tous genres. Tous les plus grands mythes du cinéma (de Frankenstein à Dracula en passant par Robin des Bois) passent devant sa caméra, et c’est donc tout naturellement qu’il s’attaque au western dès le début de sa carrière avec Le Shérif est en prison. Pour ce faire, il n’hésite pas à enchainer les anachronismes, les gags imparables et les clins d’œil au monde du cinéma, le tout au service d’un scénario des plus improbables : un Afro-américain devient le shérif d’une ville de racistes…
Ce que vous pourrez voir dans ce film et dans aucun autre western :
Un cowboy qui assomme un cheval d’un simple coup de poing.
Laurel et Hardy au Far West
De quoi ça parle ?
Laurel et Hardy ont pour mission de remettre l'acte de propriété d'une mine d'or à la fille d'un ami.
Pourquoi c’est drôle ?
Grâce à Laurel et Hardy, tout simplement. Pour le coup, le titre du film annonce parfaitement la couleur : une histoire de Stan et d’Oliver dans le décor du Far West, à coups de situations burlesques et d’effets comiques mémorables. Les bonnes vieilles recettes du duo comique fonctionnent mieux que jamais ici, et le film s’impose comme l’un de leurs plus célèbres…
Ce que vous pourrez voir dans ce film et dans aucun autre western :
Laurel en train de manger un chapeau.
On l'appelle Trinita
De quoi ça parle ?
Trinita et Bambino sont deux demi-frères aux physiques et caractères diamétralement opposés. L'un est longiligne et séducteur, l'autre massif et bougon. Ensemble, ils repoussent les assauts de bandits mexicains qui souhaitent attaquer une colonie de mormons.
Pourquoi c’est drôle ?
C’est à l’apogée du western italien, à l’époque où on ne parle plus que des Leone et des Corbucci, que le réalisateur Enzo Barboni décide de parodier le genre. On l’appelle Trinita reprend donc tous les codes des plus grands westerns spaghetti, et cherche même à s’approprier ses stars (c’est Franco Nero, interprète de Django, qui devait initialement incarner Trinita). Le film marque surtout les esprits grâce au duo Terrence Hill – Bud Spencer. Les deux acteurs avaient déjà joué ensemble plusieurs fois par le passé, mais jamais dans des rôles de comédie. Suite à ce succès, ils renouvelleront l’expérience à de nombreuses reprises.
Ce que vous pourrez voir dans ce film et dans aucun autre western :
Une scène de bagarre au poing qui dure près d’un quart d’heure.
Shanghaï kid
De quoi ça parle ?
En 1881, la princesse Pei Pei est enlevée dans la Cité interdite par Andrews, qui la livre aux Etats-Unis à Lo Fong. Celui-ci exige de l'empereur une forte rançon. Chon Wang, un garde impérial, traverse l'Atlantique pour remettre l'argent. Plongé brutalement dans l'Ouest sauvage, il fait la rencontre de Roy O'Bannon, un sympathique hors-la-loi, qui va l'aider dans sa mission.
Pourquoi c’est drôle ?
Shanghaï Kid est autant un film d’action qu’une comédie. Ses deux acteurs principaux en sont la meilleure démonstration : Owen Wilson, encore en début de carrière, mais qu’on verra beaucoup dans des rôles comiques par la suite, et Jackie Chan, qui au début des années 2000 est en plein dans sa période hollywoodienne, et se spécialise dans des films tels que Rush Hour et Le Smoking, à la croisée de l’action et de l’humour. Un éclat de rire pour chaque cascade, ou presque : Shanghaï Kid reste l’une des meilleures démonstrations de cette formule.
Ce que vous pourrez voir dans ce film et dans aucun autre western :
Jackie Chan en train de se battre avec des cornes d’élan dans un saloon.
