Sorti en salles ce mercredi 28 juin, Indiana Jones et le Cadran de la Destinée, cinquième et ultime aventure de l'aventurier le plus célèbre du cinéma, lance Harrison Ford sur les traces d'un nouvel artefact légendaire : le mythique cadran d'Archimède, censé permettre à son propriétaire de localiser des fissures temporelles.
Ce chapitre final, orchestré par James Mangold, n'est pas sans inspirer une certaine nostalgie, et les fans de la première heure pourront y reconnaître plusieurs références aux quatre premiers volets de la célèbre saga. Retour sur ces quelques réminiscences réjouissantes qui parsèment la dernière aventure d'Indiana Jones. Attention, spoilers !
ATTENTION SPOILERS !
Ce diaporama dévoile de nombreux éléments plus ou moins importants dans Indiana Jones et le Cadran de la Destinée, en salles depuis mercredi. Si vous ne l'avez pas encore vu, nous vous conseillons de ne pas poursuivre votre lecture.
Sur le toit d'un train
Si ce cinquième volet se déroule en 1969, le film s'ouvre par une séquence de flash-back située en 1944, où un Indiana Jones âgé d'une quarantaine d'années tente déjà de reprendre le Cadran de la Destinée à l'officier nazi Jürgen Voller (Mads Mikkelsen).
Une introduction qui rappellera sans doute aux fans celle d'Indiana Jones et la dernière croisade, dans laquelle un Indy (plus jeune) se battait aussi sur le toit d'un train pour récupérer un précieux artefact : à l'époque, la Croix de Coronado.
Souvenirs de Henry Jones
Âgé de 80 ans, à New York, Indiana Jones s'apprête à prendre sa retraite en tant que professeur d'archéologie au Hunter College.
Si vous ouvrez bien l'oeil dans son appartement, vous pourrez constater la présence d'une photographie de Henry Jones Sr., le père de l'aventurier incarné par Sean Connery, et qui l'avait aidé à trouver le Graal dans Indiana Jones et la dernière croisade.
Cheval VS moteurs
Dans la première partie du long métrage, alors qu'Indiana Jones pensait commencer à savourer une retraite bien méritée, il reçoit la visite de sa filleule Helena Shaw, qui l'entraîne malgré lui dans une toute dernière quête.
Au beau milieu d'une parade dédiée à la mission Apollo 11 (qui bat son plein au même moment), Indy doit échapper aux hommes de Voller en plein Manhattan. Face aux voitures et aux véhicules motorisés de ces derniers, l'aventurier s'élance à cheval, exactement comme il l'avait fait contre les tanks de Donovan, dans La Dernière croisade.
Le retour de Sallah
Fidèle compagnon d'aventures d'Indy, déjà présent dans Les Aventuriers de l'Arche perdue et dans Indiana Jones et la dernière croisade, cet excavateur égyptien qui a affronté de nombreux périls aux côtés de l'archéologue est de retour dans ce cinquième opus.
Pour lui aussi, les années ont passé. Désormais domicilié dans un petit appartement new-yorkais avec sa famille - qu'Indy a apparemment aidée à venir d'Egypte - Sallah lui offre l'hospitalité lorsqu'il cherche à semer ses poursuivants.
Ophiophobie
Depuis qu'il est tombé dans un bac rempli de petits serpents au début d'Indiana Jones et la dernière croisade, le célèbre aventurier a développé une véritable phobie pour tout ce qui rampe ou ondule. Du minuscule aspic au grand anaconda, Indy déteste toutes les formes de serpents, mais se retrouve systématiquement confronté à sa plus grande peur dans chaque épisode de la saga.
Le cinquième opus, évidemment, ne fait pas exception, à ceci près que les traditionnels serpents ont ici été remplacés par des murènes, nichant dans les profondeurs des eaux grecques. Terrifié comme à son habitude, l'aventurier ne fera malheureusement pas la différence.
Temple maudit
Lorsqu'il énumère à sa filleule tous les périls qu'il a déjà encourus au cours de sa riche carrière, Indiana Jones lui précise notamment qu'il a "été livré à la déesse Kali" et qu'il a "subi des tortures vaudou". L'archéologue fait évidemment référence à sa sinistre aventure dans le Temple maudit, deuxième volet de la saga, au cours duquel il avait été capturé et manipulé par une secte maléfique, adepte de sacrifices humains.
C'est pas des gâteaux, ça !
Autre écho à Indiana Jones et le temple maudit dans ce cinquième opus : la courte séquence dans laquelle Indy et Helena, juste avant d'atteindre le tombeau d'Archimède, traversent un étroit couloir dont les murs sont recouverts de centipèdes géants.
Dans le deuxième volet de la saga, accompagné de Demi-Lune et de Willie, l'aventurier avait en effet déjà arpenté un passage grouillant d'insectes. De quoi lui donner la naïve impression, avant d'avoir pu allumer sa torche, de marcher sur d'étranges gâteaux secs.
Où est-ce que ça ne fait pas mal ?
A la fin du long métrage, une fois de retour dans son appartement new-yorkais, Indiana Jones a la surprise de retrouver son épouse Marion, qui refusait de le voir depuis quelques années.
Emouvantes, les retrouvailles des deux amoureux font directement référence à une célèbre scène des Aventuriers de l'Arche perdue, dans laquelle ils voyageaient à bord d'un cargo après avoir quitté l'Egypte. Blessé, Indy refusait de se laisser soigner par Marion, qui lui demandait alors de lui montrer les quelques endroits qui ne le faisaient pas souffrir afin de pouvoir les embrasser.
Coup de chapeau
Dans le tout dernier plan du film, on peut voir la main d'Indy récupérer son précieux Fedora, en train de sécher sur la terrasse de son appartement.
Un geste désormais emblématique de la saga, que l'aventurier a pu renouveler dans pratiquement toutes ses aventures, et notamment dans Indiana Jones et le Temple maudit, à l'issue de la fameuse scène des insectes (qu'on évoquait plus tôt). Alors que les murs d'un redoutable piège se refermaient derrière lui, il avait tout juste le temps de tendre la main pour rattraper in extremis son fidèle chapeau.