Un grand pas vers le futur. Après de longues tractations, sept des plus grandes sociétés de productions américaines ont officialisé ce mardi 2 avril leur union, destinée à promouvoir le cinéma numérique et surtout à en établir un standard commun à tous.
Encore sans nom, la nouvelle société ainsi créée regroupera les fonds versés à parts égales par le groupe Disney, la Metro-Goldwyn-Mayer, Paramount Pictures, la Twentieth Century Fox, Sony Pictures Entertainment, Universal Studios et Warner Bros. Mission essentielle : la mise sur pied d'un format unique de projection numérique, prêt à conquérir les quelques 150 000 écrans du parc cinématographique mondial, dont seuls 50 peuvent aujourd'hui accueillir le support numérique...
"Etablir des standards communs"
Dans un communiqué diffusé mardi, les studios hollywoodiens insistent sur "la nécessité d'établir des standards communs pour que les producteurs, responsables de salles et fabriquants de matériel puissent être confiants sur le compatibilité de leurs produits avec ceux de l'industrie du cinéma dans son ensemble".
Une politique de globalisation aux avantages évidents (concernant par exemple la perte de qualité de l'image constatée sur pellicule, le coût très élevé du transfert sur pellicule d'images tournées en numérique, le transfert facilité sur DVD, ou la suppression à terme des pellicules au profit de la trasmission des films par satellite ou réseaux), mais qui devra encore être avalisé par tous les acteurs du cinéma mondial, notamment les producteurs européens. Le cinéma numérique n'a pas fini de frapper à nos portes.
Thomas Colpaert avec Reuters, Screendaily.com