Le président du CNC David Kessler a présenté ce mercredi 13 mars le bilan de la production cinématographique française en 2001. Non seulement le nombre de films agréés s'élève à 204 (172 d'entre eux étant "d'initiative française"), mais les investissements atteignent le chiffre record de 905,16 millions d'euros. Rappellons qu'en 2000, seuls 171 films avaient été agréés.
Le devis moyen d'un film semble se stabiliser à 4,36 millions d'euros contre 4,68 l'année précédente. Le nombre de films à budget moyen, c'est-à-dire compris entre quatre et cinq millions d'euros, a diminué de moitié par rapport à 2000 alors que les oeuvres à petits (moins d'un million d'euros) et gros budgets (plus de cinq millions d'euros) ont augmenté.
La diversité en danger ?
Ces derniers chiffres sont difficilement comparables à ceux de l'année précédente puisque les critères de classement ne sont plus les mêmes. Toujours est-il que cette "paupérisation" des films à budget moyen pourrait être interprétée comme une mauvaise nouvelle : celle d'une diversité moindre du cinéma français, partagé de plus en plus nettemment entre grosses productions et petits films d'auteur.
Amélie Charnay avec AFP