Vingt-cinq images par seconde
Avec sa troisième édition, La Vingt-cinquième image de René Bonnell, figure sans nul doute parmi les classiques des études sur l'économie du cinéma. Le titre est inspiré par le nombre d'images par seconde contenues dans un film: vingt-cinq pour la télévision, vingt-quatre pour le cinéma. Comme si la télévision, qui diffuse abondamment des longs métrages, voulait satisfaire une boulimie de cinéma. René Bonnell se livre à une étude rigoureuse et touffue des rapports entre le petit et le grand écran, et analyse les conséquences de la révolution numérique sur leur économie. Entre le septième art et la télévision, les différences tendent à se réduire : ce qui décidera de la survie du cinéma, c'est le comportement du consommateur.
La Vingt-cinquième image. Une économie de l'audiovisuel, Gallimard, 696 pages, 35 euros / 229,58 francs.
Pour obtenir des aides
Pour s'y retrouver dans le labyrinthe des diverses aides cinématographiques et audiovisuelles, Jean-Pierre Fougea et Pascal Roger publient un manuel, Les Aides au financement, en distinguant les financements régionaux, nationaux et européens, à l'écriture, au développement et à la production. Conditions d'obtention des aides et coordonnées des institutions auprès de qui postuler sont ainsi répertoriées avec soin dans des fiches synthétiques. Et le lecteur constate avec surprise que les aides fourmillent en Europe et en France, même si leur montant n'est pas toujours conséquent.
Les Aides au financement, Jean-Pierre Fougea, Pascal Rogard & Co, Editions Dixit, 417 pages, 45,50 euros / 300 francs.
Amélie Charnay