Le sénateur belge Philippe Monfils a proposé de nouvelles mesures fiscales en faveur de la production cinématographique de son pays. Il s'agit d'encourager les investisseurs étrangers et nationaux à financer des films, mais suivant un cadre très strict.
Le projet spécifie que le budget d'un film devra être financé à moins de 40% par des capitaux extérieurs à l'industrie du cinéma. Mais ces sociétés pourront investir 50% de leurs bénéfices avant impôts, et la totalité de cet investissement sera déductible des impôts. Reste à savoir dans quelles proportions le budget d'un film sera dépensé sur le sol belge. Les producteurs devront en outre réaliser des pré-ventes de leurs films pour garantir des rendements suffisants aux investisseurs.
Le ministre des Finances belge Didier Reynders a approuvé le projet et doit en discuter ce mercredi 3 octobre avec les plus gros producteurs du pays : Patrick Quinet d'Artémis Productions, Dominique Janne de K2 SA, Alain Berliner de Writing For Entertmaint et Michel Houdmont de Signature Films.
A.C. avec ScreenDaily