Cette semaine, Reese Whiterspoon prend la tête du classement avec Legally Blonde. Cette comédie pour adolescents rapporte ce week-end 20,4* millions de dollars. Juste derrière, avec 19* millions de dollars de recettes ce week-end, The Score crée cette semaine la surprise au box-office américain. Poussé par un casting de choc, composé de Robert de Niro, Edward Norton et Marlon Brando, The Score obtient un résultat largement supérieur aux estimations de la Paramount.
Comme chiens et chats, premier la semaine dernière, n'est que troisième, avec 12* millions de dollars, soit 45% de moins que la semaine dernière. Il tient cependant mieux la route que la plupart de ses concurrents, les chutes étant depuis le début de l'été souvent supérieures à 50% dès le second week-end. En revanche, derrière, les scores s'effritent. Final Fantasy, sorti mercredi, soit deux jours avant les autres nouveaux films de la semaine, remporte le bide de la semaine. Inspiré du jeu vidéo du même nom, ce film japonais n'a réalisé que 5 millions de dollars de recettes. Ce score très décevant s'est confirmé ce week-end : le film se classe quatrième, avec 11,5* millions de dollars de recettes.
Enfin en queue de peloton, A.I. : Artificial Intelligence s'écroule. Le film de Steven Spielberg se classe seulement neuvième pour son troisième week-end dans les salles, avec 5,1* millions de dollars de recettes. Il continue sa chute vertigineuse avec 63% recettes en moins par rapport au week-end dernier. A.I. : Artificial Intelligence totalise pour le moment 70* millions de dollars de recettes, et la Warner estime qu'il n'en réalisera que 80 en fin de carrière. La production explique d'ailleurs pudiquement que Steven Spielberg a voulu respecter les intentions de Stanley Kubrick plutôt que de faire un film commercial, et que le résultat d'A.I. : Artificial Intelligence est largement supérieur à celui enregistré en Amérique du Nord par Eyes Wide Shut. Rappelons tout de même qu'A.I. : Artificial Intelligence a coûté environ 100 millions de dollars, auxquels s'ajoutent les frais de promotion. L'exploitation mondiale puis sur les seconds marchés (vidéo et TV) sera donc la bienvenue pour renflouer les caisses.
Pour le moment, les semaines se suivent et se ressemblent au box-office américain : les premiers de la classe semblent bloqués autour des 20 millions de dollars de recettes sur le week-end. Les coupables ? Le beau temps, et le manque de films forts. On attend donc toujours le carton de l'été, et les habituelles surprises estivales, car pour le moment, seul Shrek s'est vraiment démarqué.
F.M.L
*Les chiffres mentionnés dans l'article sont des estimations, publiées dimanche soir par la société spécialisée Exhibitor Relations.