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    Domination du cinéma US en 2000

    Le Marché du Film a dressé un bilan des meilleures recettes cinématographiques mondiales en 2000 : le cinéma américain domine les débats.

    Les résultats financiers pour le cinéma en l'an 2000, recensés dans le guide Focus du Marché du Film de Cannes (le MIF) sont sans appel. L'année cinématographique écoulée a démontré la domination et la suprématie du cinéma américain.

    Ainsi, parmi les vingt films ayant récolté les meilleures recettes l'année dernière, on retrouve dix-neuf productions "Yankees". Le Top 10 des meilleures recettes internationales est quant à lui entièrement aux couleurs des Etats-Unis.

    En tête, on retrouve Mission : Impossible 2 de John Woo avec 545 millions de dollars de recettes dans le monde. Derrière, suivent Gladiator (449 millions de dollars), En pleine tempête (323 millions de dollars), Le Grinch (319 millions de dollars), Dinosaure (318 millions de dollars), X-Men (294 millions de dollars), American beauty et Scary movie (277 millions de dollars), Apparences (275 millions de dollars) et Erin Brockovich (258 millions de dollars).

    Sur le marché de l'Union Européenne, seules deux productions - britanniques - sont parvenues à connaître un grand succès : Chicken run et Billy Elliot. Le classement des recettes en Europe a toutefois été dominé par trois productions américaines : Gladiator, Toy Story 2 et American Beauty.

    La force d'Hollywood est d'être une industrie

    André Lange, expert à l'Observatoire européen de l'audiovisuel qui publie le guide Focus, est revenu sur cette suprématie : "Quelques succès conjoncturels en Europe ne doivent pas faire oublier que la grande force de l'industrie hollywoodienne est, justement d'être une industrie, c'est à dire un système capable de fournir non pas seulement un film général, plus ou moins robuste et capable de gagner la bataille, mais également des légions de films occupant le terrain".

    Ainsi, le cinéma américain dispose à la fois d'une industrie ultra-développée, d'un système de distribution implacable mais aussi d'énormes budgets dont une bonne partie est utilisée pour la promotion du film. Quand une production américaine dépense en moyenne 58,4 millions de dollars, des films produits au Royaume-Uni ou en Italie ne disposent respectivement que de 7,2 millions de dollars ou 2 millions de dollars en moyenne...

    Conséquence, le cinéma américain connaît des parts de marchés incroyablement élevées en Europe, et ce même en France où les succès de Taxi 2 ou du Goût des autres n'ont pu empêcher le cinéma français de connaître sa part de marché la plus basse (28,5 %) depuis 1994.

    Malgré le succès de la production française (Le Pacte des loups, La Vérité si je mens ! 2, Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain, et prochainement Vidocq), l'année cinématographique 2001 devrait toujours être placée sous la bannière étoilée, autant en France que dans le monde entier.

    Il faut dire que le cinéma de l'Oncle Sam déploiera dès la fin du printemps l'artillerie lourde avec des films attendus tels que Le Retour de la Momie, Pearl Harbor, Lara Croft : Tomb Raider, Jurassic Park 3, La Planète des singes, Rollerball, A.I., Harry Potter, Le Seigneur des anneaux...

    Y.S. avec AFP

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