Le p.-d.g. des cinémas Mk2, Marin Karmitz, et la réalisatrice Catherine Breillat ne seront plus inquiétés.
Marin Karmitz était poursuivi pour avoir maintenu le film de Virginie Despentes et Coralie Trin Thi alors que le Conseil d'Etat avait annulé l'arrêté ministériel attribuant un visa au film. Quant à Catherine Breillat, elle avait lancé une pétition de soutien, encourageant, selon la partie civile, la violation de la décision de justice.
Le tribunal correctionnel de Paris a jugé qu'il n'y avait "pas lieu de statuer" sur les poursuites engagées par l'association Promouvoir .
La 17e Chambre du tribunal correctionnel de Paris a déclaré que "l'association ne pouvait pas agir à la place du parquet de Paris, demeuré inactif, pour défendre un intérêt général". Le tribunal a ajouté que "Promouvoir n'est pas une association bénéficiant d'une habilitation légale qui lui aurait permis de défendre un objet social".
M-C.H. avec AFP