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    DreamWorks aux enchères ?

    Warner a confirmé être en pourparlers avec DreamWorks pour reprendre le contrat de coproduction et de distribution avec le studio de Steven Spielberg.

    Qui distribuera les films DreamWorks à la fin de l'année ? Warner a confirmé hier être en pourparlers avec le studio de Steven Spielberg. L'objet des négociations est la reprise du contrat de coproduction avec le studio, en échange de la distribution en salles à l'étranger et la distribution vidéo mondiale des films DreamWorks. A l'heure actuelle, le studio de Steven Spielberg est sous contrat avec Universal depuis sa création en 1994. Mais le contrat arrivant à échéance à la fin de l'année, DreamWorks tente de trouver de nouveaux partenaires.

    Warner s'est déclaré intéressée par un tel contrat, qui pourrait lui permettre de renouveler son catalogue et d'augmenter ses revenus, et plus particulièrement ceux issus des seconds marchés, très lucratifs, que sont la vidéo, le paiement à la séance et les ventes des films aux télévisions. Si DreamWorks quittait Universal, ce serait la fin de l'histoire qui unit Steven Spielberg au studio depuis ses débuts. Dès sa sortie de l'université, le metteur en scène a, en effet, travaillé chez Universal. Lorsqu'il a monté son propre studio, en 1994, avec David Geffen et Jerry Katzenberg, c'est donc logiquement que ce contrat de coproduction s'est noué avec ce qui fut longtemps sa "maison-mère".

    Les rumeurs indiquent toutefois que le studio aurait multiplié les contatcs : il chercherait avant tout à faire monter les enchères autour de son catalogue, plutôt fort et lucratif, et oscarisé à cinq reprises cette année grâce à Gladiator de Ridley Scott. Une stratégie qui pourrait bien se retourner contre le studio en cas de grève cet été : DreamWorks est, en effet, le studio le plus fragile, car il dépend totalement des sorties de films en salles. Si la production venait à s'arrêter, la santé économique du studio serait alors menacée. Ce qui l'obligerait donc à revoir ses prétentions à la baisse. Pour le moment, ni DreamWorks, ni Universal, n'ont souhaité faire de commentaires : l'affaire, qui fait grand bruit à Hollywood, est à suivre...

    F.M.L.

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