"La production cinématographique est un secteur en expansion" a déclaré lundi Jean-Pierre Hoss, le directeur général du CNC. Les investissements ont augmenté de 16 % (730 millions de francs) par rapport à l'an dernier s'élevant à 5,22 milliards de francs. 4,36 milliards de francs sont d'origine française dont 22 % proviennent de Canal+ qui reste le premier trésorier du cinéma dans l'Hexagone.
La progression est due surtout à l'augmentation des films dont le budget dépasse 100 millions de francs. Au total, ils passent de 411 millions de francs en 1999 à 1,2 milliard de francs en 2000.
Sept films ont franchi la barre des 100 millions de francs de budget en 2000 contre deux en 1999. Il s'agit du Pacte des loups, du Roi danse, du Prince du Pacifique, de Belphégor qui sera à l'affiche le 4 avril, de Vidocq qui sortira en septembre, de Laissez-Passer dont le tournage s'est achevé et d'Astérix et Obélix : mission Cléopâtre qui sort champion avec un budget de 326,7 millions de francs. En 1999, il s'agissait de Vatel et du Fils du Français.
Le budget moyen pour un film en 2000 s'élève à 30,7 millions de francs en 2000, ce qui représente le deuxième niveau le plus élevé de la décennie après 1997, année où était réalisé Le Cinquième Elément. Par contre, le nombre de films produits en 2000 est en léger recul : 171 contre 181 en 1999. 37 % sont des premiers films contre 41 % en 1999.
46 films ont été produits avec l'avance sur recettes dont le montant moyen est de 2,5 millions de francs par film. Parmi les bénéficiaires : Harry, un ami qui vous veut du bien, Sous le sable ou encore A ma soeur !.
M-C.H. avec AFP