AlloCiné : si vous n'aviez pas été acteur, qu'auriez-vous fait ?
José Garcia : j'aurais été voleur à la tire. Mais attention, en costard trois pièces. J'ai toujours trouvé pitoyable que les voleurs à la tire portent des blousons en cuir ou des bombers pour détrousser des petites vieilles. Moi, j'aurais mis un costard. Et les vieilles dames auraient dit à la police : "il était habillé en costume rayé et il avait une belle voiture". "Mais oui, c'est ça..." (rires).
Votre premier souvenir cinématographique
Un film avec Charles Bronson dont j'ai oublié le titre. Mes parents m'emmenaient dans un petit cinéma de quartier, le samedi.
Votre comédien de référence
Marcello Mastroianni.
Votre meilleur souvenir professionnel à ce jour
Tous les films que j'ai tournés sont de bons souvenirs.
Votre plus grand regret professionnel à ce jour
Je n'en ai pas vraiment. Je n'ai jamais eu de déception.
Votre plus grand désir professionnel
Celui de pouvoir travailler dans d'autres pays européens : l'Italie, l'Espagne, l'Angleterre. Pouvoir jouer dans la langue de ces pays.
Votre film de chevet
Un singe en hiver. Mais aussi L'Affaire Thomas Crown ou encore Le Tatoué, une histoire délirante. Vouloir enlever la peau d'un autre pour s'approprier un Modigliani ! (rires)
Votre première réplique
C'était "Hé ! Madame, y marche pas l'ascenseur !" dans Romuald et Juliette de Coline Serreau (1989).
Votre talent caché
Je n'en ai pas vraiment.
Si vous deviez arrêter le cinéma aujourd'hui, que regretteriez-vous le plus ?
Les équipes techniques de cinéma. Tous ces gens mobilisés sur un tournage.
La rencontre la plus déterminante de votre carrière
Coline Serreau pour Romuald et Juliette. Je citerais aussi deux personnes moins connues. Constance Leverdier qui m'a fait entrer à Canal Plus. Et Vanessa Bolender, l'assistante de Jean Becker, qui m'a choisi pour tourner dans Elisa. Et j'ajouterais Laurence Kimberlain qui m'a aidé à trouver un agent.
La Vérité ! 2, en quelques mots ?
Une bande de potes qui s'entraident dans la réussite comme dans la défaite. Des gens qui se donnent vraiment du mal pour réussir.
Une anecdote sur ce tournage ?
Les scènes tournées en Tunisie. Nous étions tous ensemble pendant une quinzaine de jours alors qu'à Paris nous étions dispersés.