AlloCiné : si vous n'aviez pas été acteur, qu'auriez-vous fait ?
Richard Anconina : j'aurais aimé être avocat ou architecte d'intérieur. Pourquoi pas aussi tenir un petit hôtel dans un endroit idyllique tel que la Provence ? Les cigales en fond sonore...
Votre premier souvenir cinématographique
West Side Story (1961).
Votre comédien de référence
J'en ai plusieurs. J'adore Marlon Brando, Montgomery Clift ou encore Spencer Tracy. Plus proche de nous, Robert De Niro, Robert Duvall ou Gene Hackman.
Votre meilleur souvenir professionnel à ce jour
J'ai eu des expériences formidables sur le tournage de La Vérité 1 et 2 et sur Itinéraire d'un enfant gâté, avec Jean-Paul Belmondo. Mais Tchao pantin de Claude Berri m'a laissé le souvenir le plus ému. Le personnage, l'histoire, la rencontre avec Coluche.
Votre plus grand regret professionnel à ce jour
Je n'en ai pas. Je suis comblé. J'exerce ce métier, c'est déjà une chance en soi. Les acteurs talentueux sont nombreux, vous savez.
Votre plus grand désir professionnel
Tourner avec Woody Allen. On peut rêver ! Mais la langue serait, malheureusement, un obstacle. C'est une personne touchante et passionnante.
Votre film de chevet
Impossible de vous en citer un seul.
Votre talent caché
Non, franchement, je ne vois pas.
Si vous deviez arrêter le cinéma aujourd'hui, que regretteriez-vous le plus ?
De jouer, tout simplement. Cet instant où l'on entend le mot "Moteur !". Vous sentez ces petits picotements de plaisir qui vous traversent le corps.
La rencontre la plus déterminante de votre carrière
(Il hésite). Les frères Jolivet. Marc et Pierre m'ont emmené au "Café de la gare" à Paris, où j'ai fait mes débuts. C'est là que j'ai fait la connaissance de Gérard Lanvin. Gérard grâce à qui j'ai ensuite croisé la route de Coluche.
La Vérité ! 2, en quelques mots ?
Le même esprit que celui présent dans le premier épisode. Mais ce deuxième opus est beaucoup plus drôle. Je pense que les gens peuvent se retrouver dans les personnages du film.
Une anecdote de ce tournage ?
Notre passage en Tunisie. Nous étions dans un hôtel vide, au beau milieu du désert. Nous étions hors-saison. Il faisait une chaleur étouffante. Nous nous retrouvions tous les soirs sur la terrasse de cet hôtel, baignés par ce vent chaud. Il régnait une atmosphère un rien surréaliste, rappelant celle d'un film tel qu'Amarcord de Fellini.