Histoire insolite en Angleterre où un propriétaire de sex-shops peut être traîné en justice du fait de la déception de ses clients.
En effet, le propriétaire de deux sex-shops a été condamné pour avoir vendu des cassettes vidéo qui n'avaient de pornographique que leurs titres. Quelle n'a pas été la surprise de nos avides Anglais quand, visionnant, par exemple, les Confessions d'un maniaque sexuel, ils n'ont eu droit qu'à une bien terne histoire d'architecte qui voulait construire un immeuble de bureaux en forme de seins. Quant aux Secrets d'une infirmière sensuelle, ils ne camouflaient rien de plus qu'un film tout à fait recommandable, tourné il y a trente ans avec une Ursula Andress probablement même pas en bikini blanc.
Furieux d'avoir été floués, certains clients, qui ont payé jusqu'à 500 francs la cassette vidéo, ont décidé de porter plainte contre Nicholas Griffin, le malhonnête propriétaire. Leur action en justice a porté ses fruits puisqu'il a été condamné à payer une amende de 60 000 francs en réparation du préjudice subi par les clients. Nicholas Griffin a plaidé coupable et reconnu avoir collé des étiquettes indiquant "porno" sur des jaquettes de cassettes on ne peut plus décentes.
E.M avec AFP