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    Hollywood mise sur les recettes

    Les studios incitent de plus en plus les participants de leurs films à miser sur les recettes. En cas de succès, c'est le jackpot garanti !

    En cette fin d'année, il semblerait que la nouvelle tendance à Hollywood soit le paiement différé. Coup sur coup, deux blockbusters vont utiliser ce procédé : Pearl Harbor, et Men in Black 2. Evidemment, il s'agit de deux films à très fort potentiel, suffisamment en tout cas pour inciter leurs participants à parier sur le film. Ce n'est pas la première fois que des acteurs, réalisateurs ou autres participants de films touchent un pourcentage, la pratique est même plutôt courante. En revanche, c'est la première fois qu'ils n'ont pas de salaire garanti, et c'est une nouveauté de taille.

    En ce qui concerne Pearl Harbor, le film est attendu comme l'événement de l'année 2001. Le film est positionné pour le week-end du Memorial Day, qui marque le début de la saison cinématographique d'été. Ce week-end est aussi l'un des plus prolifiques en matière de recettes. La date est tout aussi symbolique sur le plan historique, puisque l'année 2001 marquera les 60 ans de l'attaque de Pearl Harbor, sujet du film : un argument marketing que ne manquera pas d'exploiter le studio... Autant d'éléments qui laissent présager une belle réussite financière lors de son exploitation dans les salles. On comprend mieux pourquoi tous les acteurs du film, Ben Affleck en tête, ont décidé de miser sur le film en mettant leur salaire en participation. Ils toucheront donc leur cachet en différé, en fonction des bénéfices réalisés. Rappelons que le budget du film est estimé à 125 millions de dollars. Au-delà, ce sera le pactole !

    La production de Men in Black 2 a également annoncé un accord du même type pour les participants au second volet des aventures des "Men in black". Le deal est simple : les principaux protagonistes du film auront un pourcentage sur les bénéfices issus des recettes en salles jusqu'à 200 millions de dollars. Au-delà, les bénéfices seront pour le studio, Sony en l'occurrence. Will Smith aura 20%, Tommy Lee Jones 12,5%, la réalisateur Barry Sonenfeld 10%, les producteurs Walter Parles et Laurie MacDonald auront chacun 5% tandis que Steven Spielberg aura 7,5%. La différence de pourcentage entre les deux acteurs s'explique par la différence de traitement entre eux lors de la répartition des recettes de Men in black. Seul Tommy Lee Jones et Steven Spielberg avaient été associés aux bénéfices du film. Will Smith avait été écarté du partage faute d'avoir connu un succès personnel au box-office au moment où il a signé pour Men in black : Independance Day n'était pas encore sorti... Sony répare donc cette "injustice" en lui attribuant une plus grosse part du gâteau pour ce second épisode... Histoire de l'inciter à resigner si un troisième volet devait voir le jour ? En revanche, Steven Spielberg a baissé sa part.

    Au total, 50% des bénéfices réalisés par le studio jusqu'au plafond fixé seront ainsi répartis entre les différents protagonistes du film. C'est beaucoup. Le précédent gros accord de ce type était pour Le Grinch, dont 34% des bénéfices avaient été partagés entre les participants au film. Cependant, Sony estime que MIB 2 a un meilleur potentiel, notamment sur le marché international. Le Grinch était handicapé par la méconnaissance du public mondial pour ce conte du Dr Seuss. En revanche, Men in black 2 bénéficie du succès du premier volet, qui devrait constituer un bon appel vers ce sequel. Le studio estime la recette finale du film à 400 millions de dollars pour le monde entier, soit environ 80% de la recette réalisée par le premier. Quoi qu'il en soit, il faudra attendre la sortie de ces films en salles et leur exploitation mondiale pour savoir si cette politique salariale a payé...

    F.M.L d'après Showbizdata et Inside.com

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