AlloCiné : Si vous n'aviez pas été réalisateur, qu'auriez-vous fait ?
Guy Ritchie : Qu'est-ce que j'aurais fait si je n'étais pas réalisateur ? On ne m'a jamais posé la question, et je dois dire que je n'y ai jamais pensé... C'est dur à dire... J'aurais bien aimé être architecte. Mon père me rappelait sans cesse que je serais soit architecte, soit réalisateur, et j'ai choisi le premier... euh, non le deuxième... (rires)
Le premier film que vous ayiez vu sur grand écran ?
C'était Butch Cassidy et le Kid... J'étais vraiment fan de ça.
Votre réalisateur de référence
C'est une question horrible, mon Dieu ! Je ne peux pas répondre à cela. C'est impossible...
Allez, je crois que c'est Francis Ford Coppola ; c'est lui qui a la filmographie qui m'impressionne le plus... Oui, je dirais lui.
Votre meilleur souvenir professionnel
Avoir fait mon premier film... Cela vous va ? Faire son premier film est vraiment la chose la plus dure au monde, surtout en Angleterre. Quand j'ai fait Arnaques, Crimes et botanique [1998 - NDLR], cela a été presque impossible, ça a été très difficile de tout assembler... Mais, le fait que le public soit venu le voir en fait mon meilleur souvenir professionnel.
Votre plus grand regret professionnel
Ne pas l'avoir fait plus tôt.
La rencontre déterminante dans votre carrière
Vous posez vraiment des questions difficiles.
J'ai vraiment rencontré beaucoup de monde dans mon boulot. Mais, le plus important était sûrement mon producteur, Matthew Vaughn. J'aurais aimé faire une réponse plus drôle, mais malheureusement, ce n'est pas un homme drôle.
Que regretteriez-vous si vous deviez arrêter le métier demain ?
Toutes les femmes dans mes films (rires)
Votre plus grand désir
Avoir plus d'enfants [Madonna, la compagne de Guy Ritchie, a accouché cet été d'un petit Rocco NDLR]
En résumé, "Snatch"...
Ouh, là... Cela peut poser problème ; ce n'est pas facile ! C'est une combinaison de sub-cultures qui sont ironiquement reliées les unes aux autres, d'une façon drôle et dynamique.