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    Barry Levinson

    A l'occasion de la sortie de "Liberty Heights", le réalisateur Barry Levinson ("Good Morning Vietnam", "Rain Man"...) est revenu sur les questions de "Parole de Star".

    AlloCiné : Si vous n'aviez pas été réalisateur, qu'auriez-vous fait ?

    Barry Levinson : C'est une question difficile ; je ne sais pas vraiment. Je n'avais aucune ambition. Je ne savais pas ce que j'allais faire réellement. Je savais juste que je ne pouvais pas être médecin.

    Vous souvenez-vous du premier film que vous ayiez vu sur grand écran ?

    Le premier film que j'ai vu, c'était Dumbo de Walt Disney. Du moins, c'est celui dont je me souviens.

    Votre acteur de référence

    C'est difficile à dire. Je vais vous en donner quelques uns : Cary Grant, Marlon Brando... Ils ont défini un type de rôle que personne ne pouvait jouer. On ne peut pas imaginer quelqu'un d'autre dans le rôle du Parrain que Marlon Brando. Il a aussi fait une performance que personne d'autre ne pouvait faire dans un film comme Un tramway nommé désir.

    Je pense aussi à Humphrey Bogart. Ce sont de vieux acteurs, mais c'est la meilleure génération.

    Votre actrice préférée

    Carole Lombard.

    Votre film de chevet

    Je pense à Stanley Kubrick pour Les Sentiers de la Gloire. Je pense aussi à Orson Welles pour La Splendeur des Amberson ; même si ce n'est pas un film très connu, il m'a profondément marqué et je l'aimerai toujours.

    Votre plus grand regret professionnel

    C'est très difficile de répondre. Parfois, vous faites des films qui ont moins de succès. Cela ne veut pas dire pour autant que vous ne croyez pas à ces films. Il faut parfois prendre certains risques pour faire des longs métrages qui ne marcheront pas obligatoirement. J'ai réalisé le film Toys [comédie excentrique sur le monde des jouets avec Robin Williams et Joan Cusack - 1992 NDLR] qui a été beaucoup critiqué aux Etats-Unis. Mais, je continue à y croire malgré les détracteurs. Je regrette qu'il ait été autant critiqué. Si c'était à refaire, je le referais.

    En résumé, "Liberty Heights"...

    Ce n'est pas facile de tout résumer en une seule phrase. Mais, j'ai l'habitude de dire que c'est une histoire sur la race, la religion et les différentes classes sociales. Ce n'est pas un film mélodramatique, mais plutôt une comédie humaine remplie d'humour ; je dirais ça comme ça.

    Une anecdote de tournage

    La chose la plus importante pour moi a été quand nous avons filmé la maison de famille . La scène se déroulait à quatre maisons de là où j'avais grandi ; c'était il y a longtemps [Barry Levinson a grandi à Baltimore, là où l'action de "Liberty Heights" se déroule - NDLR].

    Lorsque j'ai fait les repérages pendant deux semaines, j'ai marché dans le voisinage ; je me suis rappelé de ces promenades quand j'avais six, huit ans. Quand j'ai commencé à tourner avec toute l'équipe, je me suis souvenu de certaines brides de conversations que j'avais avec mon cousin, Eddy, le samedi soir, en buvant un coke. Je me suis rappelé de ces souvenirs là.

    Dans mes rêves les plus fous, je n'aurais jamais imaginé un jour écrire et réaliser des films, et notamment de mettre en scène des passages de ma propre vie.

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