Vitrine du cinéma de demain, Saint-Jean de Luz accueille les jeunes cinéastes du monde entier. Ainsi le festival offre-t-il l'occasion de découvrir les premiers ou les deuxièmes longs métrages de réalisateurs québécois, iraniens, australiens, espagnols...
Cette année, la sélection compte huit premiers films : Adieu Babylone de Raphaël Frydman (France), Pidele Cuentas el Rey de José Antonio Quiros, Virilité et autres sentiments modernes de Ronan Girre (France), Full blast de Jean Rodrigue (Québec), L'amour en suspens de Herman Van Eyken (Belgique, Luxembourg, Portugal), Charmant garçon de Patrick Chesnais et Que faisaient les femmes pendant que les hommes marchaient sur la lune de Chris Van der Stappen (Belgique, Québec, France).
Deux metteurs en scène présentent leur deuxième long métrage à Saint-Jean de Luz : Gilles de Maistre (Féroce), qui avait auparavant signé Killer Kid (1994) et Denis Dercourt ( Lise et André), réalisateur du remarqué Les cachetonneurs (1999).
Il appartiendra au jury, présidé cette année par Jean-Marie Poiré, de départager ces dix films. Une tâche que les jurés Muriel Robin, Michel Fugain, Florence Darel, Richard Cocciante, Frédéric Schoendorffer, Jacques Boudet et Catherine Allégret, auront à coeur de mener à bien.
Jean-Marie Poiré est présent à Saint Jean de Luz pour une autre raison, l'hommage rendu le temps d'une soirée à son père Alain Poiré. Présentée par Michel Drucker, cette célébration (vendredi 20) réunira autour de Jean-Marie Poiré, quelques-uns des réalisateurs qui croisèrent la route du producteur de la Gaumont : Robert Lamoureux, Yves Robert, Claude Pinoteau et Georges Lautner. Mireille Darc, qui joua dans notamment Les barbouzes (de Lautner) et Le grand blond avec une chaussure noire (d'Yves Robert), et Sophie Desmarets, interprète de Fantôme avec chauffeur (de Gérard Oury) participeront également à la soirée.
En marge de la compétition, les festivaliers découvriront le nouveau film de Woody Allen, Escrocs mais pas trop (sortie nationale le 6 décembre), ainsi que le très attendu Billy Elliott, le première réalisation de Stephen Daldry (en salles le 20 décembre prochain), projeté après la cérémonie de clôture.
Un pied dans la tradition, l'autre dans la modernité, le Festival de Saint Jean de Luz a notamment permis de présenter au public français des films comme Y aura-t-il de la neige à Noël (Sandrine Veysset), Les aveux de l'innocent (Jean-Pierre Améris), La coupe (le film du Bouthan Khyentse Norbu) et Tôt ou tard (Anne-Marie Etienne).G.V