AlloCiné : Si vous n'aviez pas été comédienne, qu'auriez-vous fait ?
Emma de Caunes : J'aurais voyagé. J'aurais fait toute l'Afrique en vélo, avec un appareil photo et une petite caméra. J'aurais essayé de rencontrer plein de gens. Après, je serais allée en Polynésie, en Chine, au Vietnam. Pas trop la Russie et toute cette partie là. Je serais aussi allée en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Bref, un petit tour du monde. Avec du bateau au milieu.
Votre premier souvenir de cinéma
Chantons sous la pluie
Le meilleur souvenir professionnel
Le tournage d'Un Frère. C'était mon premier vrai tournage. On avait trois francs six sous pour le faire. C'était magique.
Votre film de chevet
J'en ai plein. Ce sont Certains l'aiment chaud, Chantons sous la pluie, Key Largo, La Vie est Belle de Capra, toutes les Panthères Roses, The Party avec Peter Sellers. Voilà en gros, ceux qui me viennent tout de suite.
Votre plus grand désir
M'éclater.
Un don, un talent caché
Je fais très bien la cuisine (rires)
La rencontre déterminante dans votre carrière
Sylvie Verheyde pour Un Frère
Votre première réplique au cinéma
Je ne pourrais pas vous la sortir. Si je suis vraiment honnête, ma toute première réplique ? je devais avoir onze ans dans un court métrage, et je ne m'en souviens pas. Cela devait être une connerie.
Que regretteriez-vous le plus si vous arrêtiez le métier demain ?
Les tournages, les familles de tournage, les souvenirs, les ambiances...
"Princesses", c'est quoi ?
Deux filles qui se cherchent et qui vont finir par se trouver.
Le personnage de Sophie
C'est une jeune fille qui a tendance à fuir, et qui à la fin du film, ne fuit plus.
Qu'est-ce qui a vous a plu dans le scénario
Le fait d'abord de retravailler avec Sylvie Verheyde. Puis l'histoire de ces deux filles en quête d'elle-même, de père, de vérité. Et de sincérité dans ce monde de brute.
L'ambiance de tournage
Assez dure. Dans le train, la nuit, on était tous fatigués. J'ai du faire la scène où je voyais mon père pour la première fois. Le chef opérateur était sur les nerfs car il n'avait pas de place pour poser ses projecteurs, tout comme l'ingénieur du son qui n'arrivait pas à mettre ses micros. Bref, tout le monde pétait les plombs. Et ils oubliaient que j'avais une scène assez difficile à interpréter. J'avais plutôt l'impression qu'ils éclairaient une plante verte, et non pas quelqu'un qui avait des sentiments !
Le rôle de vos rêves
Je ne rêve pas d'un rôle particulier, sauf une performance à la Clint Eastwood comme dans les "Dirty Harry".
Votre filmographie
- Un Frère
Le faire m'a fait comprendre que j'avais envie de faire ce métier. C'est un film auquel je tiens beaucoup.
- La Voie est libre
Expérience rigolote, car j'ai rencontré François Cluzet, Philippine Leroy-Beaulieu, Eric Caravacas, une bande de comédiens assez marrants.
- Restons Groupés
Tournage incroyable, car on a vécu à peu de choses ce que l'on raconte dans le film. Superbe équipe de voyage, super tournage...
- Mille Bornes
Très intense. Belles rencontres. Et beaucoup de poésie.