AlloCiné : Si vous n'aviez pas été comédien, qu'auriez-vous fait ?
André Dussollier : J'aurais voyagé ou écrit.
Le premier film que vous ayez vu sur grand écran
Quand passent les cigognes, film russe de Mikhaïl Kalatozov qui m'a beaucoup ému. Un mélo des années cinquante.
Votre comédien préféré
Michel Simon.
Votre plus beau souvenir professionnel
Quand j'ai vu "Poil de carotte", j'avais dix ans. Ce n'est pas un souvenir professionnel. Qu'est-ce que je raconte ! (rires). Je n'ai pas voulu le dire. J'en ai trop, trop. Je ne peux pas en dire un !
Votre film de chevet
Un film de chevet ? Euh... C'est trop dur. Aïe, aïe... Hellzapoppin !
Votre plus grand désir
Mon plus grand désir serait de réaliser tous mes rêves.
La rencontre déterminante
Mlle Schlemmer, professeur de français !
La première réplique au cinéma
Je ne m'en souviens pas. Mais, en tout cas, le premier film, c'était Une belle fille comme moi de François Truffaut. Mais, je ne me souviens plus de la réplique. C'est trop loin.
Si vous arrêtiez le métier...
Ce serait d'avoir tout fait, c'est-à-dire d'avoir écrit, joué et réalisé.
Pour résumer "Aïe"
Si je devais résumer Aïe, film de Sophie Fillières, ce serait le personnage que joue Hélène Fillières qui me dit "Si vous voulez, je peux tomber amoureuse de vous" !
Un moment de tournage
Une sensation de chaleur. On tournait le film au mois de mai, en pleine campagne. Il faisait très chaud. Je ne sais pas si c'était la température ou le sujet, mais il faisait très chaud !
Robert, votre personnage
Je joue quelqu'un d'extrêmement névrosé, compliqué, hypocondriaque, rêveur et inapte au réel. Mais aussi amoureux. Je suis quelque peu désarçonné quand je rencontre une jeune fille radieuse et naturelle. Une rencontre comme celle que je n'avais imaginé possible de faire...