AlloCiné : Si vous n'aviez pas été comédien, qu'auriez-vous fait ?
James Marsden : Si je ne travaillais pas dans la profession, j'aurais été quelqu'un de très malheureux. Je ne sais pas. J'aurais peut-être été chanteur.
Votre référence absolue comme comédien
Paul Newman. Anthony Hopkins. Sean Connery. Je pense que ce sont les meilleurs.
A ce jour, professionnellement, votre plus grand regret
Il m'est difficile de trouver des regrets. Si quelque chose ne s'est pas passé comme je le voulais, j'essaie toutefois d'y trouver un sens. Je pense que tout a un sens. Je n'ai pas de gros regrets. J'ai été très chanceux.
Votre film de chevet
Casablanca (de Michael Curtiz avec Humphrey Bogart et Ingrid Bergman - 1942). Je peux revoir ce film encore et encore. Je peux même m'endormir avec (Rires)
Votre plus grand désir
Le bonheur. Je suis heureux maintenant. N'allez pas penser que je suis quelqu'un de déprimé. Je voudrais conserver mon bonheur.
Un don ou un talent caché
Je chante et je joue de la guitare. Ca s'arrête là, en fait.
Votre première réplique
Cela remonte aux pièces de théâtre du lycée. Je ne m'en rappelle pas.
Au cinéma ? (silence) Non. Je me souviens pas.
La rencontre déterminante dans votre carrière
Je viens de travailler avec Bryan Singer. C'est un des réalisateurs les plus talentueux du show-business. Travailler sur X-Men avec lui fut un grand honneur pour moi.
Une anecdote de tournage sur "X-Men"
Le film en lui-même est une anecdote. C'était un long tournage. Il faisait très froid à Toronto.
La première scène que nous avons tournée, nous étions tous dans nos costumes de cuir noir. C'était la première fois que nous nous sentions réellement dans la peau de super-héros. Nous devions grimper au-dessus d'un mur qui n'était pas haut de plus de 3 "pieds". Nous voulions sauter par-dessus comme des super-héros. Mais, les costumes restreignaient tellement nos mouvements que nous nous sommes tous retrouvés la tête à terre. Hugh Jackman, qui interprète Wolverine s'est écorché en essayant de franchir ce mur.
Nous avons donc pensé qu'il fallait que les costumes soient moins contraignants ; qu'on soit plus à l'aise dedans. On a donc appris une petite leçon : il faut étirer le cuir pour l'assouplir.
Quelques mots sur "Fausses Rumeurs"
C'est un film que j'ai fait il y a un an ou deux ans. Pas beaucoup d'effets spéciaux ou de scènes d'action comme dans X-Men. Mais, une trame très riche avec un dénouement un peu à la Usual Suspect.
Je suis très fier de ce film. C'était la première opportunité de montrer au cinéma mes capacités.
Le film raconte comment lorsqu'on crée une rumeur, celle-ci peut se propager rapidement et comment elle peut vite devenir destructrice. Dans cette histoire, on crée de toutes pièces une rumeur sur une étudiante. Le ragot remonte jusqu'à elle, et elle finit par se suicider. Alors, quand la police s'en mêle, ça devient très sérieux. Cela montre à quel point les mots peuvent être puissants, avoir un impact terrible.