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    Fight Club au coeur de la censure

    Les censeurs britanniques n'ont pas vraiment apprécié la sacralisation de la violence dans "Fight Club" au point d'en couper deux scènes.

    Si les censeurs américains sont extrêmement sensibles en matière de sexe – rappelez-vous l'épisode Eyes Wide Shut -, leurs homologues britanniques sont inflexibles lorsqu'il s'agit de violence. Le dernier film en date à pâtir de cette politique n'est autre que Fight Club de David Fincher, d'après un livre de Chuck Palahniuk. L'âpreté des combats à mains nues et la sacralisation de la violence (des hommes se mettent en charpie pour se sentir vivants) n'ont pas été du goût de tout le monde.

    "Pour deux scènes, nous avons jugé que la violence était excessive et de nature à entrer en conflit avec notre politique en matière de sadisme et de manifestations de plaisir issus de la douleur", a déclaré Robin Duval, le directeur de l'office de censure. Quelques semaines auparavant, les critiques du pays avaient vivement dénoncé Fight Club, l'accusant de promouvoir la violence. Malgré (ou grâce ?) à cette censure et son interdiction aux moins de 18 ans, le film est parvenu à se glisser à la deuxième place du box-office entre Sixième Sens et Tarzan.

    Toute cette polémique autour de Fight Club aura-t-elle une incidence sur les futures adaptations de l'oeuvre de Chuck Palahniuk ? Ce dernier a en effet enchaîné avec deux autres romans tout aussi étranges : Survivor raconte l'histoire d'un messie accidentel et Invisible Monsters celle d'une très belle femme défigurée à la suite d'une fusillade. La Fox a déjà acheté les droits de ces livres, actuellement en cours de scénarisation. C.V

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