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    Le cinéma et plus au mk2 projectcafé

    Il y a des choses à voir, à boire et à manger dans le nouvel espace qu'ouvre mK2 dans le XXème arrondissement de Paris.

    L'image et le son font partie intégrante de la création contemporaine. Par ailleurs, les artistes cherchent à sortir leur travail des musées et des galeries pour aller rencontrer le public. Le mk2 projectcafé répond à ces attentes en offrant un espace convivial dans le quartier de la place Gambetta (20ème). Ce service est disponible depuis le samedi 20 novembre au 4, rue Belgrand !

    Le café est conçu en deux espaces complémentaires. Tout d'abord, le bar offre 76 places assises et un zinc de 6m. On y sert une restauration légère accompagnée de cocktails, le tout sur fond musical grâce au DJ derrière ses platines. Vient ensuite la salle de projection dont l'écran mesure 3mx2.50m. A côté de l'écran, vous trouverez une vitrine d'objets et de créations (CD, affiches, vêtements, papiers peints...) qui n'ont pas toujours leur place dans les circuits traditionnels.

    Programmation cinéma et artistique se prolongeront mutuellement pour vous faire découvrir les deux invités du mois. Cartes blanches, rencontres avec les artistes, projections de documentaires sur l'art, avant premières et lectures... En prise avec l'actualité, ces activités sont autant de pistes pour suivre l'évolution des images contemporaines.

    Ce mois-ci, plongez dans l'univers intimiste de l'Américaine Sadie Benning, 26 ans, figure emblématique de la création vidéo. Au début des années 90, elle présente ses premières vidéos tournées à l'âge de 15 ans avec sa caméra Fisher Price ! Elle filme sa chambre, son journal intime, les bouleversements de l'adolescence et la découverte de l'homosexualité. C'est la renommée internationale pour l'artiste dont Girl Power (Part I) (1992), It Wasn't Love (1992) et A Place Called Lovely (1991) sont programmés.

    Découvrez également La partie (1999) et Link (1999) du Français Pierre Bismuth, 33 ans. Son travail s'axe autour de films, The Party de Blake Edwards pour le premier et Le limier de Joseph Mankiewicz pour le second. A travers des règles qu'il s'impose, l'artiste décortique notre perception pour produire autre chose, un autre objet, un autre film...

    Artistes et cinéphiles, empêcheurs de tourner en rond et curieux de tous poils, cet espace vous appartient: faîtes-le vivre ! C.R.

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