Pour la deuxième année consécutive, le Marché international des techniques et de l'innovation du cinéma (MITIC), installé dans le palais des festivals à Cannes, s'est concentré sur le thème du numérique.
De plus en plus présent dans toutes les étapes du processus de fabrication des films, le numérique s'impose au niveau du tournage et de la post-production comme de la diffusion des films, dans les salles de cinéma et dans les foyers.
Cette omniprésence s'illustre par des films comme Festen de Thomas Vinterberg qui, fidèle au courant Dogma lancé par le réalisateur danois Lars Von Trier, est entièrement filmé en vidéo numérique. Par ailleurs, on assiste à une explosion des effets spéciaux, qui sont de moins en moins l'apanage des films de science-fiction et des gros budgets comme la super-production française Astérix, de Claude Zidi.
Organisé pour la deuxième fois par la Commission supérieur technique de l'image et du son (CST) avec le Marché international du film (MIF), le MITIC prend ses marques et s'impose comme un lieu de rencontre pour tous les professionnels réunis à Cannes: producteurs, réalisateurs, directeurs de production, chefs opérateurs, chefs monteurs, etc.
A côté des stands techniques, parmi lesquels Sony se taille très clairement la part du lion, d'autres exposants ont choisi le MITIC pour son emplacement central à l'intérieur du palais des festivals et son image internationale.
"Les professionnels qui s'intéressent aux nouvelles technologies sont aussi ceux qui nous intéressent nous", explique simplement Dana Théveneau, responsable de la commission du film du Var et coordinatrice de l'association internationale des commissions du film (AFCI). "Nos brochures partent comme des petits pains. Avant, on était installés dans le pavillon américain, mais le MITIC nous aide à gagner une image plus internationale et à développer nos réseaux de relations", ajoute-t-elle.
A.F.P