En 1995, la revue "Cinéma et Célébrités" publie des photos plus ou moins légère de l'actrice égyptienne Yousra. Rapidement deux avocats islamistes s'insurgent devant cette indécence et porte plainte contre elle. Le jugement de première instance satisfait leur demande et condamne l'actrice à payer une amende de 900 F.
Indignée par ce manque de tolérance, Yousra ne soumet pas et décide d'aller porter l'affaire en appel. A la surprise générale, les juges de la cour d'appel casse le premier jugement, estimant que les photos compromettantes sont en fait extraites d'un film (Les oiseaux de l'ombre) diffusé dans les cinémas égyptiens et non de véritables poses. Par ailleurs, les juges se sont accordés à dire que ces photos ne sont pas vraiment indécentes.
Mais apparemment, les deux avocats déboutés ne souhaitent en rester là. Ils ont déjà déposé un recours devant la cour de cassation.
Yousra a déjà défrayé la chronique il y a trois ans. Un policier avait fait irruption chez elle pour la prendre en otage. Il affirmait être dans son droit car il avait eu une liaison avec elle.
Conséquence de cette improbable légitimité, un an de prison avec sursis. Et c'est pas cher payé. C.V