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    L'AFM s'est arraché "Astérix et Obélix"

    Plusieurs films francais, dont "Astérix et Obélix", ont séduit les acheteurs de l'American Film Market, qui vient de prendre fin à Santa Monica.

    L'American Film Market s'est tenu depuis le 25 février dernier à l'hôtel Loews de Santa Monica, dans la banlieue de Los Angeles. Il est destiné aux professionnels du cinéma, et aux acheteurs du monde entier plus précisément. Cette année, la fréquentation était à la baisse de 18% par rapport à 1998, soit 592 acheteurs présents contre 723 l'an passé.

    Quelques scoops ont été dévoilés, dont notamment l'annonce du remake de Joël Schumacher de L'Appartement du Français Gilles Mimouni, ou l'achat de The Crow 3 avec Winona Rider et Richard Gere par la CLT-UFA.

    Côté films français, c'est la forme. Pari gagné pour le producteur Claude Berri qui avait décidé de vendre Astérix et Obélix contre César en fonction des entrées en France. Le film a même été diffusé pour la première fois à l'étranger et la salle de projection était pleine. Les acheteurs n'ont fait qu'une bouchée du film.

    Les ventes de Vénus Beauté (Institut) de Toni Marshall et Romance de Catherine Breillat ont été satisfaisantes pour leur producteurs respectifs, Jacques Le Glou et Eric Lagesse. Vatel de Roland Joffé, en anglais, avec Gérard Depardieu, Uma Turman et Tim Roth s'est pré-vendu dans des pays européens mais aussi au Japon. Depardieu a la côte auprès des étrangers. Il semble que le concept de ventes de productions en langue étrangère pour la France soit une bonne chose.

    Pour la première fois, des cinéastes chinois sont venus à l'AFM afin de trouver des partenaires pour le tournage de films en République Populaire de Chine et aux Etats-Unis. Les arguments de la CFCC (organisme de coproduction du film chinois) sont alléchants pour les américains : audience potentielle immense, baisse des taxes de productions...

    Les réactions ont été mitigées : certains affirment qu'ils voient en la Chine une "mission de reconnaissance du gouvernement chinois auprès de Hollywood", d'autres au contraire, refusent leurs propositions affirmant que les chinois n'ont jamais été "des acheteurs importants". Pendant ce temps, Disney essaye de rétablir le contact avec Pékin, désireux de coproduire des films pour la Chine. M.L.

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