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"Pervers soit qui mal y pense".
Amateurs de sexualité déviante, ce festival du fétichisme vous est destiné. Cinquante films sont au programme pour assouvir vos fantasmes les plus refoulés. Hétéros, homos, lesbiens, transexuels, transgenres, SM, cultes et pornos : toutes les particularités d'un cinéma underground sont librement exposées. Klaus Gerke, le délégué général du festival n'hésite pas d'ailleurs à "légaliser" son rendez-vous : "le cinéma est une forme de fétichisme en soi, une invitation perpétuelle au voyeurisme".
A l'occasion de ce festival, vous serez les témoins de nombreuses tortures et autres curiosités. La flagellation prend des formes étincelantes (des gerbes incandescentes brûlent les derrières des protagonistes en extase) dans ces démonstrations d'une perversité étonnamment drôle.
Ce festival correspond par ailleurs avec la sortie en salles de trois films sélectionnés. Preaching to the Perveted, une comédie britannique de Stuart Urban qui met en scène la communauté fétichiste de Londres infiltrée par un "représentant du front uni contre l'obscénité". Egalement, Le jour du peintre de Werner Nekes qui analyse le regard voyeur du peintre sur un modèle féminin. Et pour terminer, Bubbles Galore, une comédie canadienne érotique et féministe de Cynthia Roberts.
La programmation prévoit aussi la projection de classiques comme El de Bunuel et L'Ange Bleu de Sternberg, Liza de Ferreri ainsi que des expositions photos.