Le sujet est tabou en France mais aux Etats-Unis on ne se prive pas d'en parler. Le salaire des stars américaines ne cesse de grimper.
Il y a les classiques qui chaque année figurent au top ten des plus grosses fortunes.
Les réalisateurs arrivent largement au sommet.
Et l'homme de cette année est incontournablement Steven Spielberg. Avec 175 millions de dollars, ce génie raffle la première place. Le succès de Il faut sauver le soldat de Ryan y est pour quelque chose.
Remplir le porte-monnaie de Steven Spielberg devient facile lorsque l'on accumule son salaire et les bénéfices de sa société de production DreamWorks. Ses productions animées Fourmiz et Le Prince d'Egypte vont lui rapporter un 'paquet'! Avec un capital de 2,7 milliards de dollars, DreamWorks commence sérieusement à inquiéter ses concurrents.
Titanic est décrit comme LE film du siècle. Son réalisateur, James Cameron, en a naturellement profité. Et pourtant au début tout n'était pas joué. Le cinéaste avait renoncé à tout salaire durant le tournage. Mais finalement, avec les 600 millions de dollars que le film a engrangé aux Etats-Unis, James Cameron a revu son jugement. 115 millions de dollars sont venus se nicher sur son compte en banque à la fin de l'année.
Les acteurs ne sont pas en reste. Harrison Ford, Tom Cruise, Mel Gibson et tous leurs petits copains (Brad Pitt and Co) naviguent entre 30 et 40 millions de dollars. Les producteurs réfléchissent à deux fois avant d'engager ces 'monstres' qui peuvent malgré tout leur garantir un succès en salle. Les petits derniers savent aussi se servir dans la corbeille comme Will Smith ou l'inévitable Leonardo Di Caprio qui réclament pas moins de 20 millions de dollars pour chaque film.
La surprise de l'année reste Adam Sandler. Encore inconnu en France (unique prestation dans le fugace Wedding Singer), cet acteur casse la baraque aux Etats-Unis avec son nouveau film : The Waterboy qui a récolté, depuis 7 semaines, 140 millions de dollars.
New Line s'est précipité pour lui faire signer un contrat en or : deux films pour 25 millions de dollars. Une proposition à ne pas laisser passer.
Et les femmes dans tout cela ? Elles sont là mais bien loin derrière les hommes. Jodie Foster et Julia Roberts se battent pour la première place à concurrence de 15 millions de dollars à chaque tournage. Mais Helen Hunt s'immisce entre les deux femmes avec un argument de choc : un Oscar de meilleure actrice pour le film Pour le pire et pour le meilleur.
Si les producteurs ne sont pas enthousiastes à l'idée de sortir quelques dollars de leur poche, il reste toujours les procès.
Francis Ford Coppola et David lynch en ont fait l'heureuse expérience. Le premier a touché 60 millions de dommages et intérêts de la part de la Warner. Les studios l'avaient empêché de tourner un nouveau Pinocchio sur lequel il travaillait depuis 1991.
David Lynch a moins récolté mais cela reste encore enviable. Ciby 2000 a versé au réalisateur 6 millions de dollars pour avoir mis un terme à deux contrats de films.
Bien sûr il faut retrancher tous les frais de procédures judiciaires et les coûteux avocats. Alors la solution la plus simple reste la publicité. Nombreuses sont les stars qui ont succombé à cette tentation. Les meilleurs payeurs : les japonais. Ils dépenseraient des fortunes pour avoir un Leonardo Di Caprio vantant les mérites d'une savonnette. Ce monde est décidemment bien fou! V.B