Selon un rapport de l'ancien sénateur Jean Cluzel intitulé 'les aides publiques au cinéma français : le prix d'une réussite', le régime des intermittents du spectacle 'semble inciter les-dits intermittents à plafonner leur nombre de jours d'activité annuelle'. Le régime d'indemnisation du chômage des intermittents serait à revoir. Bénéficiant à '100.000 personnes (en 1992) travaillant en moyenne 65 jours par an, il devrait faire l'objet d'une remise en ordre dans la mesure où il coûte 2,8 milliards de francs par an à la collectivité, pour 619 millions de francs de cotisations apportées par les affiliés'. Ce rapport, fondé sur une étude du cabinet d'audit BIPE et STRATORG International, souligne les inconvénients de ce régime : 'd'une part il incite à tenter sa chance dans les professions liées au spectacle' et d'autre part il 'rend difficile la survie dans les métiers concernés, pour le plus grand nombre qui doit trouver d'autres rémunérations à l'extérieur du secteur', puisque <_27_62 aux="" droit="" assez="" _n27_ont="" avoir="" pas="" des="" pour="" _travaillc3a9_="" pourcents="" allocations="" intermittents="">.
Selon l'ancien sénateur, 'le système français est complètement déconnecté des goûts du public, en raison de l'influence du corporatisme des instances octroyant les aides, ce qui dispense les producteurs français de toute obligation de rentabilisation du film sur le marché'. A.F.P.