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    L'ascension de DreamWorks

    Après des débuts difficiles, DreamWorks commence à récolter les fruits d'un long labeur avec des succès comme le Soldat Ryan ou Fourmiz.

    Né de l'association en 1994 de David Geffen, Steven Spielberg et Jeffrey Katzenberg, DreamWorks réalise une impressionnante entrée sur le marché international. Bénéficiant d'un capital de 2.7 milliards de dollars, cette société de production inquiète ses concurrents. Avec Geffen pour la musique, Spielberg pour le cinéma et Katzenberg (ancien numéro deux de Disney) pour la gestion, DreamWorks semble d'ores et déjà annoncer sa réussite. Pourtant, ses premiers pas sont difficiles. En trois ans, DreamWorks qui emploie 1500 personnes a dépensé 800 millions de dollars (la majorité en infrastructures). Les bénéfices dégagés ne sont pas à la hauteur des espérances du trio. En 1997 sort sur les écrans 'Le Pacificateur' avec George Clooney. Ce film, première production issue du studio, ne réalise en effet que quarante millions de recettes aux Etats-Unis pour un budget avoisinant les cinquante millions de dollars. Par ailleurs, Steven Spielberg, autorisé à travailler sur des projets hors DreamWorks, collectionne les succès avec Universal ('Le Monde Perdu') et avec sa société Amblin Production ('Men in Black', 'Le Masque de Zorro') alors qu''Amistad' (sa premier réalisation pour DreamWorks) sombre dans les gouffres du box office. Toutefois, les investissements de DreamWorks ne vont pas rester vains très longtemps. 'Il faut sauver le soldat Ryan' coproduit avec la Paramount a créé la surprise cet été avec 180 millions de dollars de recettes. Quelques mois plus tôt, 'Deep Impact' totalisait 140 millions de dollars en fin de carrière. La branche animation n'est désormais plus en reste. Elle vient de réaliser son premier succès avec 'Fourmiz' (17.2 millions de dollars en un week-end) et en prépare un second avec la sortie mondiale du 'Prince d'Egypte'. Certains professionnels pensaient que DreamWorks ne deviendrait jamais un grand studio de cinéma au même titre que Sony, la Fox ou encore Disney. Les récents succès accumulés par le célèbre trio tendent à prouver le contraire. C.V

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