Le prix de la critique du Festival de cinéma de Toronto, décerné chaque année à un film de la catégorie Découverte, est allé dimanche à 'West Beirut', un film libano-français de Ziad Doueiri, et à 'Praise' de l'Australien John Curran.
Le jury, composé de membres de la Fédération internationale de la presse cinématographique, a apprécié dans 'West Beirut' une 'approche non-conventionnelle des valeurs humaines' et dans 'Praise' le 'remarquable portrait de deux personnages qui se redécouvrent en dépit des pires circonstances'.
Le prix du public est allé à 'La vie est belle' de l'Italien Roberto Benigni, déjà prix spécial du jury à Cannes.
Mais c'est samedi soir que Le Festival international du film de Toronto s'est achevé avec la présentation en première mondiale d'un des films les plus attendus de cette 23e édition, 'Antz', qui a marqué la fin de 10 jours de défilés hollywoodiens et la projection de quelques 300 films, dont près d'un quart présentés en première mondiale.
'Antz', une animation en trois dimensions, signée par les Américains Eric Darnell et Tim Johnson, conjugue derniers procédés technologiques et distribution éclatante. Une pléiade d'acteurs dont Woody Allen, Sharon Stone, ou Sylvester Stallone prêtent leurs voix à des fourmis, héroïnes d'une fable sur l'individualisme et la vie en société.
Cette année Toronto s'est penché sur la nouvelle vague du cinéma japonais, à travers une série ecclectique d'une vingtaine de long-métrages, et proposé un regard sur les réalisateurs de la diaspora africaine. L'hommage spécial de cette 23e édition a mis en lumière l'oeuvre du cinéaste kazakhe Darezhan Omirbaev.
Le public, quant à lui, s'est rué sur les films primés à Cannes, 'L'éternité et un jour' du réalisateur grec Théo Angelopoulos et 'La vita e bella' de l'Italien Roberto Benigni, deux films qui ont joué à guichet fermé. A.F.P