Les italiens ont la parlote facile, pourtant les doubleurs de films transalpins ne l'ouvrent plus beaucoup en ce moment. Depuis plus de 6 semaines, ils ont entamé un vaste mouvement de grève.
Les négociations avec les représentants des studios américains en Italie sont au point mort. Lassés par la précarité de leur profession, les doubleurs revendiquent l'obtention de contrats à durée déterminée pour les films sur lesquels ils travaillent. Ils désireraient également, récupérer à leur usage personnel, les scènes enregistrées mais non gardées dans la version finale du film. En tout cas, une chose apparaît comme de plus en plus probable : les italiens devront patienter plus longtemps que prévu pour apprécier dans leur langue natale les grands films américains de la rentrée. G.P