La production cinématographique française a vu tous ses indicateurs s'emballer en 97: nombre record de films mis en chantier, volume global d'investissements en hausse, augmentation du devis moyen, avec plus de gros budgets et plus de 'petits' films. Telles sont les grandes lignes du bilan annuel présenté par Marc Tessier, Directeur général du Centre national de la Cinématographie.
158 films ont été agréés par le CNC l'an dernier contre 131 en 1996 et moins de cent dans la période 93/95. Il faut remonter au début des années 80 pour trouver une production aussi abondante.
Le volume global des investissements a considérablement augmenté et atteint 3.916,4 MF contre 2.525,5 MF en 1996, soit une hausse de 55 pour cent en partie imputable au budget du Cinquième Elément (493,3 MF). L'an dernier, 27 films avaient un budget supérieur à 40 MF (contre 19 en 1996). A l'autre extrémité de l'échelle, la production de 'petits' films, à moins de 15 MF, est aussi nettement en hausse: 51 en 97, soit une augmentation de 50 pour cent en deux ans. Ils représentent plus de 40 pour cent de la production française.
Les coproductions ont aussi été plus nombreuses l'an dernier: près de la moitié des films agrées ont été coproduits contre 43 pour cent en 1996. Les partenaires principaux de la France ont été l'Italie, l'Espagne, la Suisse, la Belgique et le Canada. (AFP)