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    Pas d'AMI sans l'exception

    La France ne signera pas l'AMI si la culture, l'audiovisuel et la propriété intellectuelle ne sont pas exclus. L'industrie du cinéma a été entendue.

    Producteurs, auteurs, réalisateurs, comédiens et exploitants ont dénoncé unanimement l'Accord Multilatéral sur l'Investissement (AMI). Ce traité vise essentiellement une libéralisation, à l'échelle mondiale, des investissements. Par exemple, il donne autant de droits aux investisseurs internationaux qu'aux investisseurs nationaux. Selon les professionnels du cinéma, cela remet en question plusieurs principes établis en matière de propriété littéraire et artistique, fonds de soutien, quotas de diffusion et aides à la production, à la distribution et à l'exportation. Ils ont donc exhorté le gouvernement à exclure complètement les domaines de la culture, de l'audiovisuel et la propriété littéraire et artistique. Leur mobilisation a porté ses fruits puisque la France a adopté cette position dans ses négociations face aux autres pays impliqués. Ainsi, l'AMI ne sera pas signé si l'exception culturelle n'est pas acceptée. La Belgique, le Canada, l'Italie, la Grèce et l'Australie se réclament du même combat. Vu la multiplication des réserves par la plupart des états participants, incluant les Etats-Unis, il y a fort à parier que l'AMI ne sera pas entériné en avril prochain lors de la prochaine rencontre des membres de l'OCDE. J.B.

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