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    'La Vérité', un film rentable

    Les superproductions ne sont pas toujours les plus payantes. C'est ce que constate le Film Français, qui dresse un tableau comparatif.

    Six premiers films figurent parmi le 'Top 15' des productions les plus rentables de 1997 en France, avec comme champion La Vérité si je mens, dont le taux d'amortissement en salles est de 382 pour cent, selon le bilan dressé par Le Film Français. L'hebdomadaire dresse un tableau qui met en rapport les recettes en salles d'un film et son budget prévisionnel. Un film fait une performance honorable lorsqu'il atteint un taux d'amortissement de 25 à 30 pour cent, le reste devant être couvert par les préventes, les droits vidéo, les ventes internationales etc. Le Film français note que 'les projets originaux aux financements serrés, menés par de jeunes auteurs', s'en tirent beaucoup mieux que des gros budgets tels que XXL d'Ariel Zeitoun, avec Gérard Depardieu, qui a coûté 72MF et dont le taux d'amortissement est de 7 pour cent. La comédie de Thomas Gilou est suivie par Marius et Jeannette, dont le taux d'amortissement de 331 pour cent aurait pu atteindre 450 pour cent s'il n'avait pas été privé d'aide du CNC, étant à l'origine classé comme téléfilm. Derrière ces deux champions viennent Le Pari, Western, Les Randonneurs, Didier, On Connaît la chanson, Les démons de Jésus, Le Déménagement, Tout doit disparaître, Dobermann, Post-Coïtum, animal triste etc. (AFP)

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