Une furieuse bataille légale assortie d'accusations de censure a vu le jour mercredi à propos du tournage d'un premier film sur Diana par une société de télévision ayant notamment pour spécialité la retransmission de compétitions de joueuses de fléchettes aux seins nus. Le producteur de télévision Kelvin MacKenzie, du groupe Mirror Television, a jugé 'scandaleuses' les prétentions des avocats représentant le palais de Kensington à s'opposer à la sortie du long métrage sur 'la princesse du peuple' prévue le 3 avril prochain. 'Ca pue la censure rémininiscente de la Russie stalinienne', a fait valoir cet ancien rédacteur en chef du tabloïd The Sun. 'Personne n'a sollicité la permission du palais de Kensington, de la famille Spencer (celle de Diana) ou la notre', ont fait valoir les avocats chargés de veiller aux intérêts du Fonds Diana dans un communiqué qualifiant le long métrage en cours de tournage 'd'entièrement malvenu et déplacé'. Le film doté d'un budget de 2,5 millions de dollars prétend retracer 'la quête du bonheur' de la princesse, depuis son divorce d'avec le prince Charles à sa liaison avec le producteur égyptien Dodi al-Fayed, aux cotés duquel elle est morte à Paris, le 31 août. Le cabinet d'avocats du Fonds Diana créé après la mort de la princesse de Galles a engagé cette semaine une action visant à assurer l'exclusivité des droits d'auteurs et droits à l'appellation 'Diana, Princesse de Galles', dans le but déclaré d'éviter toute exploitation mercantile et tout détournement d'image. (AFP)
Le 1er long-métrage sur Lady Di déclenche une polémique. Son réalisateur, un ex rédacteur du tabloïd The Sun accuse la famille Royale de censure.