13 pour cent du capital de la Metro Goldwyn Meyer sont désormais disponibles à la bourse de New-York. 9 millions d'actions sont en vente. Cette cession marque la renaissance des studios : elle leur permettra de réduire leur endettement (800 millions de dollars de passif !) et d'obtenir de nouveaux crédits pour la production de films. Kirk Kerkorian, patron de MGM dans les années 70 puis depuis 1996 (les studios ont appartenu entre temps à Ted Turner puis à Pathé) a acheté 3,5 millions d'actions et contrôle donc la société à 60 pour cent.
Pour les spécialistes, même avec le plus gros catalogue de film (4 000) et de programmes TV (8 000), MGM n'est pas forcément une bonne affaire. L'entreprise n'a pas fait de bénéfices depuis 10 ans et l'avenir de ses productions est assez incertain. Un seul exemple : James Bond : la licence de MGM est menacée par Sony qui souhaite créer une nouvelle série avec le producteur Kevin McClory. Seul point positif : grâce à son entrée à Wall Street, la société va bénéficier de 350 millions de dollars de crédits bancaires. Un nouveau souffle peut-être, mais pour combien de temps ?