Rebondissements dans le procès Amistad. L'écrivain Barbara Chase-Riboud voudraitmaintenant que le film de Spielberg soit purement et simplement interdit de projection aux Etas-Unis. La dernière production Dreamworks devait sortir le jour de Noël. En France, on attendait le film pour le 4 mars 1998 (cf. rubrique Ca sort). Barbara Chase-Riboud avaitintenté un procès au nouveau studio de Steven Spielberg, en affirmant que le cinéaste avait plagié un de ses romans, Echo of Lions datant de 1989, pour tourner Amistad, l'histoire vraie de la révolte d'un esclave noir au large de la côte de Cuba en 1839. Dans un premiertemps, la romancière avait réclamé 10 millions de dollars de dommages et intérêts. Aujourd'hui, elle est un peu plus gourmande.Pour appuyer sa théorie, Chase-Riboud soutient que son livre avait été présenté il y a neuf ans à la compagnie de production de Steven Spielberg, Amblin, et que de toute façon, le scénario présente trop de similitudes avec son oeuvre pour qu'il s'agisse d'une simple coïncidence. Elle se fond notamment sur la relation entre deux personnages qui serait, selon elle, pure fiction. De son côté,l'avocat de DreamWorks, Bert Fields, a argué que Amistadétait basé sur des faits historiques et que personne ne pouvait 'monopoliser un fragment de l'histoire américaine'. Il a ajouté qu'il existaitdéjà un autre roman datant de 1974, traitant du même sujet, intitulé Black Mutiny.En bref, d'après Dreamworks, il serait plutôt dans l'intérêt (notamment financier) de Chase-Riboud de soutenir le projet que de le faire échouer. Affaire à suivre...
Suite du procès 'Amistad'. Le dernier Spielberg, accusé de plagiat, pourait maintenant ne pas sortir.