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    TV ou ciné, il faut choisir

    Vedette du petit écran ? Pas forcément un tremplin vers le grand

    En 1993, sortait La Cité de la peur... avec ses 2,3 millions de spectateurs... Un tel carton que les financiers se sont senti pousser des ailes. Deux ans après, en 1995, une déferlante de films mettant en scène des vedettes de TV a commencé à inonder les écrans nationaux. D'ailleurs, plusieurs de ces films sont soit sur le point de sortir, soit en préparation : Michael Kael au Katango de Benoît Delepine, Le Pari des Inconnus, Le Cousin avec Alain Chabat et un film en préparation à New-York avec Ophélie Winter.

    Les vedettes du petit écran s'y sont donc tous mises. Certaines ont été formées à l'école de la télévision pure (les Nuls, Antoine de Caunes, Nagui), d'autres ont fait un petit détour préalable par le café-théâtre (les Inconnus, Elie Semoun, François Morel, Smaïn). Bref, ils sont tous essayé, avec plus ou moins de succès... Plutôt plus pour les Inconnus (6,8 millions de spectateurs pour Les 3 Frères), plutôt moins pour Ophélie Winter, malgré trois essais (Bouge ! : 360 000, Tout doit disparaître : 920 000, Hommes, femmes, mode d'emploi : 1,2 million) ou pour Nagui (à peine 46 000 entrées avec Une femme très très amoureuse). Et pourtant, ces vedettes sont soutenues et vendues par leur chaîne de TV respective. Alors pourquoi ça ne marche pas à tous les coups ? Simple constatation : ceux pour qui ça marche le mieux ont tous participé à l'écriture ou à la réalisation de leur film... C'est peut-être ça le secret : s'impliquer...

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