Allociné : La famille Daunier est devenue l’une des plus populaires de Demain nous appartient. Quel bilan faites-vous de l’évolution de vos personnages depuis votre arrivée dans la série ?
Kamel Belghazi : On est très touchés et très émus que la famille Daunier soit devenue aussi populaire parce qu’on est arrivés après tout le monde. Et on est toujours là. On a réussi à se faire une place dans une série qui était déjà bien installée avec des familles et des couples très ancrés. On a réussi à se faire notre place en se glissant par un petit trou de souris et on est plutôt fiers de ça.
Julie Debazac : On est deux grands bosseurs. On aime jouer ensemble et créer des choses ensemble. On aime jouer surtout.
Kamel Belghazi : Je crois que c’est l’un des bilans qu’on peut tirer. Artistiquement, on aime jouer. On s’était dit il y a quelques années qu’on voulait jouer ensemble et c’est arrivé. Et on aime toujours autant ça.
Julie Debazac : Je pense aux auteurs aussi qui rebondissent sur ce qu’on peut apporter dans l’humour, dans nos énergies, dans nos caractères de personnages qui évoluent. Ce qui est beau dans une quotidienne, c’est qu’un personnage a le temps de vivre différentes situations et de s’étoffer. Et le fait d’être dans le foyer des téléspectateurs tous les jours, c’est très touchant. Je trouve ça merveilleux quand les gens nous disent qu’ils se détendent avec nous et que cela leur a fait du bien. Savoir que ça leur plaît et qu’ils nous aiment, est une vraie satisfaction pour notre travail. Ça me touche.
Kamel Belghazi : C’est vrai que nos personnages s’étoffent individuellement et le couple s’étoffe lui aussi. On n’est pas seulement deux individus, on est aussi un couple et une famille très solide malgré les départs. On a réussi à former une famille très solide.
Récemment, Aurore et William ont vu leur fille aînée partir pour l’Espagne afin d’ouvrir un restaurant avec son petit ami. A titre personnel, comment avez-vous vécu le départ d’Emma Smet ?
Julie Debazac : C’est dur.
Kamel Belghazi : Elle n’est pas vraiment partie. Elle a laissé son doudou à la maison quand même. Et un enfant ne part jamais très longtemps sans son doudou (rires).
Humainement, c’était triste parce qu’on était attachés à cette petite. J’ai été étonné de la vitesse à laquelle ça s’est passé. Le temps est passé trop vite. Quand j’ai appris qu’elle partait, ça a été difficile. Lors des derniers jours de tournage, il y a eu beaucoup d’émotion. De sa part aussi d’ailleurs. On sentait que même si elle partait, elle était très attachée à la série, à son personnage et à nous.
Julie Debazac : On a créé des liens qui resteront.
Nordine (Youcef Agal) vient de s’installer chez les Daunier. Au grand dam de William qui voit cela d’un mauvais œil. Comment va évoluer la relation entre les deux hommes ? Et quel genre de beau-père William va-t-il devenir ?
Kamel Belghazi : Si William avait eu des garçons, je pense qu’il serait beaucoup plus cool (rires). Là, ce sont ses filles. William n’a pas très bien vécu les premières relations sexuelles de sa grande fille mais a fini par accepter les choses parce que c’est son bébé. Avec Manon (Louvia Bachelier), il était plutôt cool dans l’échange et dans le partage au départ, ce qui étonnait d’ailleurs Sofia et Aurore. Mais d’un coup, il vrille parce que Nordine vient s’installer à la maison (rires). On a franchi une étape et très vite (rires). C’est surtout drôle. William reste un papa poule très protecteur.
Peut-on espérer une nouvelle intrigue sur la famille Daunier dans les semaines à venir ?
Julie Debazac : Catherine Jacob revient. On ne peut pas en dire plus mais Catherine Jacob revient.
Kamel Belghazi : Ça va toucher tout le monde évidement. Ça va donner lieu à des scènes comme celles qu’on a déjà eues avec des cadres et des dialogues différents. Ça donne des belles situations. Ça va être chouette. Quant aux intrigues, il n’y a pas encore d’arche Daunier mais j’espère que c’est dans les tuyaux.
