Nouvelle adaptation des célèbres jeux vidéo, la série Resident Evil divise. Si certains ont été séduits par l’action et les libertés prises par le showrunner Andrew Dabb, d’autres ne sont pas tendres - voir notre article dédié aux critiques. Malgré tout, le programme cartonne dans le monde entier, de quoi envisager une seconde saison. En attendant sa confirmation de la part de Netflix, voici trois œuvres aux styles très différents à re(découvrir) sur la plateforme.
Army of the Dead
Dix-sept ans après L’Armée des morts, Zack Snyder retrouve l’univers des morts-vivants avec un film plus musclé et tourné vers le grand spectacle. Blockbuster assumé, Army of the Dead ne lésine pas sur les effets visuels, les scènes d’actions spectaculaires et s’octroie quelques folies - comme l’apparition d’un tigre zombie.
L’histoire suit un groupe de mercenaires, mené par Scott Ward (Dave Bautista), qui profite du chaos mondial pour réaliser l’un des plus gros braquages de tous les temps à Las Vegas. Ce n’est pas la première fois qu’un film de zombies se déroule dans le désert du Nevada. Le troisième opus de la franchise cinéma de Resident Evil, intitulé Extinction, avait déjà choisi ce décor pour son intrigue. Une suite, Planet of the Dead, toujours réalisée par Zack Snyder, est actuellement en préparation.
Kingdom
Changement de style radical. Avec Kingdom, l’attaque des zombies est transposée dans la Période Joseon en Corée. Le récit s’intéresse au destin d’un jeune prince (Ji-hoon Ju) face aux corruptions de son royaume et bien décidé à mener l’enquête sur les origines d’une épidémie mortelle.
À la croisée des genres, entre drame médiéval aux costumes sublimes et conte horrifique, la série se distingue grâce à son originalité et son envergure. Même dans l’horreur, Kingdom se fait plaisir à condition de passer les deux premiers épisodes qui prennent le temps de planter le décor. Une saison 2 et un épisode spécial de 90 minutes sont également disponibles sur Netflix.
Planète Terreur
Les zombies version séries Z. Fidèle à son univers loufoque, Robert Rodriguez réalise, avec Planète Terreur, un film qui rend hommage aux productions horrifiques fauchées des années soixante-dix. Tout y est : le grain de l’image de l’époque, des effets spéciaux volontairement visibles et une galerie de personnages fantasques.
Si l’histoire reprend les codes du genre avec une petite ville touchée par une épidémie, son héroïne, elle, est unique en son genre. Rose McGowan incarne une gogo-danseuse qui remplace sa jambe amputée par une mitraillette. Un système D ingénieux pour survivre. La folie et la passion de Robert Rodriguez font de ce Planète Terreur un objet peu commun, susceptible de séduire les amateurs d'effusions de sang.