De Death Note à Ghost in the Shell, sans oublier le tristement célèbre Dragonball Evolution, les transpositions à l’écran d’œuvres japonaises sont généralement synonymes de déception aux yeux des fans, et même du grand public. Un film a pourtant su conjurer la malédiction : Old Boy de Park Chan-wook.
Présenté au Festival de Cannes en 2004, le long métrage sud-coréen était reparti de la Croisette avec le Grand Prix du jury présidé cette année-là par un certain Quentin Tarantino ; ce dernier avait d'ailleurs milité pour que la Palme soit remise au film, avis qui n’avait pas été partagé par ses jurés puisque c'est finalement le documentaire Fahrenheit 9/11 qui a remporté le prix principal du Festival.
Old Boy est l’adaptation du manga éponyme de Nobuaki Minegishi et Garon Tsuchiya (disponible en 4 volumes aux éditions naBan). Bien qu’il s’agisse d’une libre adaptation, le film suit la même trame que l’œuvre originale japonaise : un homme retrouve la liberté après avoir été enfermé pendant plusieurs années pour un motif qu’il ignore.
Au-delà d’une simple adaptation, le film de Park Chan-wook a pris d’énormes libertés avec le récit du manga, changeant la personnalité du personnage principal, le motif de l’antagoniste ainsi que le dénouement de l’intrigue. Plus sombre, mais également plus violent, le long métrage figure parmi les œuvres les plus emblématiques de la nouvelle vague du cinéma sud-coréen apparue au début des années 2000.
Envie de (re)voir cet électro-choc, généralement présenté comme la meilleure adaptation cinématographique d’un manga ? Alors ne tardez pas, puisque Old Boy quittera définitivement le catalogue de la plateforme Amazon Prime Video le 21 mai prochain !