De quoi ça parle ?
En 2012, la vie de Miriam Maertens est bouleversée à jamais. Atteinte de la mucoviscidose, c’est en pleine performance sur scène que son téléphone sonne et lui apporte une nouvelle qui va la sauver : des poumons sont disponibles. Sa transplantation n’est donc plus qu’une question d’heures. Accompagnée par ses proches, la maman de 40 ans part en salle d’opération pour recevoir la greffe.
Pendant son opération, son histoire est racontée par des flash-backs. Dès son plus jeune âge, Miriam Maertens, jouée par Eva Meckbach (Criminal : Allemagne), a un quotidien très différent des autres filles. Atteinte de la mucoviscidose, elle suit des traitements importants pour la soulager, ce qui ne lui permet pas de faire vraiment ce qu’elle souhaite.
Si les médecins étaient pessimistes face au développement de la maladie et son futur, la jeune femme leur a toujours prouvé qu’elle arrivait à atteindre ses objectifs, tout en déjouant pendant longtemps les pronostics.
Diffusion ce vendredi 8 avril sur Arte à 20h55 et disponible sur Arte.tv jusqu’au 7 mai 2022
L’histoire vraie de Miriam Maertens
De l'air est inspiré du roman autobiographique de l’actrice, Remettons ça à demain : comment j’ai trompé la mort (ce livre n’est pas traduit en français) publié en 2018, en Allemagne. Miriam Maertens n'a révélé au public sa maladie que très tardivement, en 2017, montant sur scène pendant des années sans que personne ne se doute de rien.
Si l’actrice ne joue pas son propre rôle dans le film, elle prête toutefois ses traits au docteur Bertele qui accompagne avec douceur et gentillesse la jeune femme tout au long de sa maladie. Ce personnage a une influence indéniable sur les décisions de Miriam Maertens avec laquelle elle partage une relation sincère.
Ce film autobiographique, réalisé par Jophi Ries, aborde le destin d’une femme qui refuse d’être uniquement définie par sa maladie et qui, avec courage et détermination, va donner le sens qu’elle souhaite à sa vie. Le récit de son histoire est très touchant et plein d’espoir pour ceux souffrant de maladie grave.
Malgré des événements parfois dramatiques, l’atmosphère est loin d’être tragique, bien au contraire. Le message est clair : il faut garder espoir.