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    L'amour (presque) parfait sur France 2 : "J'ai pas mal de points communs avec Jul" confie Maud Baecker
    Jérémie Dunand
    Jérémie Dunand
    -Chef de rubrique télé / Journaliste
    Bercé dès l’enfance au rythme de Sous le soleil, de P.J., ou des sagas de l’été, il se passionne de plus en plus pour les séries françaises au fil du temps. Et les dévore aujourd’hui (presque) toutes, de Balthazar à Scènes de ménages, en passant par Hippocrate, Candice Renoir, Ici tout commence.

    Héroïne de la série de France 2 "L'amour (presque) parfait", Maud Baecker se confie sur cette comédie romantique survoltée et sur son personnage d'éternelle gaffeuse. Et évoque "Demain nous appartient" et le tourage du téléfilm "Le Mystère Daval".

    Jean-François BAUMARD - PM SA - FTV

    AlloCiné : Qu’est-ce qui vous a plu dans le scénario de L’Amour (presque) parfait et dans le rôle de Julie, dite Jul, lorsqu’ils vous ont été proposés ?

    Maud Baecker : D’abord, j’ai lu les scènes d’essais du casting et immédiatement je me suis dit "Ce rôle c’est vraiment un cadeau, c’est une vraie Bridget Jones à la française". Il lui arrive tout un tas de mésaventures, c'est génial à jouer. Et puis j’adorais sa relation avec ses copines, avec sa famille, avec les mecs.

    Et ensuite, au call-back, j’ai rencontré la réalisatrice, Pascale Pouzadoux, et rien que pour elle je voulais décrocher ce rôle et faire partie de cette aventure. Elle est incroyable. C’est tellement son univers, elle est très haute en couleurs. Et après j’ai découvert le reste du casting et j'ai compris que j'allais être extrêmement bien entourée. C’est donc vraiment un tout : le scénario, le rôle, la réalisatrice, et les partenaires. Tout était réuni pour que ce soit un tournage idyllique et ça l’a été.

    On sent une vraie alchimie entre Nadia Roz, Isabelle Vitari, et vous. Ça a tout de suite collé entre vous trois sur le tournage ?

    Oui, ce qui est génial c’est qu’on s’est vues avant en dehors du tournage. On avait plein d’amis en commun, mais on ne s’était jamais rencontrées toutes les trois, à la différence des garçons que j’avais déjà croisés ou avec qui j’étais déjà amie. Pascale a donc voulu qu’on se fasse des dîners, des week-ends en amont du tournage pour créer cette amitié forte.

    Évidemment, très vite, on s’est trouvées des points communs, on s’est racontées nos vies, et ça nous a permis de rapidement trouver notre place dans ce trio. Et on est vraiment devenues amies dans la vie. Un truc très fort s’est créé entre nous. Je les adore, elles sont très drôles, elles font toutes les deux du one-woman show, et j’étais au spectacle en permanence avec elles. Et donc, dès le premier jour, on était déjà super copines, c’était une évidence.

    Christophe LARTIGE - PM SA - FTV

    Qu’es-ce que ça fait d’avoir Antoine Duléry et Evelyne Bouix comme parents de fiction ?

    C’est l’un des très beaux cadeaux de ce tournage extraordinaire. Ce sont tous les deux des comédiens que j’admire énormément. Et en plus de ça ce sont des êtres humains merveilleux, très drôles et très gentils. Etre entouré de partenaires de ce niveau-là, qui en plus sont des amours dans la vraie vie, c’était idyllique. Je réalisais mes rêves de petite fille.

    Jul est assez gaffeuse, rêveuse. C’est un rôle de composition ou vous avez des points communs avec elle ?

    J’ai pas mal de points communs avec Jul (rires). Je suis maladroite et gaffeuse comme elle, je parle un peu trop, je dis parfois des choses qu’il ne faut pas dire (rires). Peut-être pas autant qu’elle, heureusement, mais vraiment c’est le genre de choses qui pourraient m’arriver. C’est la reine des gaffes, et je me retrouve dans ce côté maladroit, très spontané.

    Mais elle rêve tellement du grand amour et du prince charmant que ça la rend touchante, dans sa spontanéité et sa maladresse. On a envie qu’elle réalise ses rêves. Et, heureusement, l’amour va la rattraper et elle va se laisser prendre au jeu, comme dans toute bonne comédie romantique.

    Est-ce qu’on peut dire que le message de la série c’est qu’il y a mille façons d’aimer ?

    C’est exactement ça. Il y a mille façons d’aimer et il y a mille amours différents. Cette quête de l’amour, qui est la plus belle quête du monde, c’est ce que met en avant la série. Et puis, parfois, on croit aimer quelque chose ou quelqu’un, et finalement on se rend compte que ce n’est pas ce qu’il nous faut. Chaque personnage a son propre parcours dans la série. Et puis on traite l’amour à travers plusieurs générations, c’est très intéressant et hyper juste je trouve.

    Jean-François BAUMARD - PM SA - FTV

    Et puis, derrière cette quête de l’amour, il y a aussi un discours sur la parentalité qu’on découvre petit à petit à travers chaque personnage, qui a un rapport différent à la maternité ou à la paternité. C’est cela aussi qui vous a plu dans le scénario, qui va plus loin que la simple comédie romantique ?

    Complètement. C’est ça le point d’ancrage de Jul au départ. Les parents qu’elle a eu font forcément la personne qu’elle est aujourd’hui. Ça explique pourquoi elle a cette sensibilité et cette fragilité. On se rend compte que beaucoup de choses sont liées à son père, qu’elle connaît peu. Ça va dénouer plein de choses chez elle et lui permettre de tracer sa propre voie. Tout est lié.

    Vous aviez déjà joué dans Un bébé pour Noël et Coup de foudre en Andalousie sur TF1. Les comédies romantiques, c’est un genre que vous aimez particulièrement en tant que spectatrice et en tant que comédienne ?

    Oui, j’adore ça. À regarder c’est super, et à jouer encore plus. C’est tellement bien d’avoir ces petites bulles de folie, de fantaisie, d’amour, de rêve. Et c’est génial que France Télévisions ose diffuser ce genre de programme car ce n’est pas du tout ce qu’ils ont l’habitude de faire.

    Ça faisait plus de 15 ans qu’ils n’avaient pas fait de comédie romantique, depuis Clara Sheller. Alors de tenter à nouveau cela sous la forme d’une série de 6 épisodes, c’est un pari osé. Et on espère que le pari sera réussi et que le public sera au rendez-vous. En ce moment, tout particulièrement, avec tout ce qui se passe à l’extérieur, c’est important de proposer ce genre de série. Ça fait un bien fou, ça nous emmène ailleurs. La légèreté ça fait du bien.

    Quelles étaient vos références au moment du tournage ?

    Sur le tournage, Pascale Pouzadoux faisait souvent référence à Bridget Jones, Mary à tout prix, et Quatre mariages et un enterrement. Elle vient vraiment du cinéma, donc elle avait ce genre de références-là, avec des héroïnes un peu fantasques et hautes en couleurs.

    Jean-François BAUMARD - PM SA - FTV

    Vous aviez fait une pause dans le tournage de Demain nous appartient le temps de mettre en boîte L’amour (presque) parfait. C’est important pour vous ces "respirations" ? Ça vous permet aussi de revenir reboostée, chargée d’une nouvelle énergie sur Demain nous appartient à chaque fois, et de ne pas vous lasser ?

    C’est une vraie chance, car Demain nous appartient m’a permis d’avoir plein de propositions et d’accéder à une plus grande notoriété. J’ai pu faire Les Mystères de la chorale pour France 3, cette série, plusieurs unitaires avec TF1, et c’est une chance folle de pouvoir passer d’un univers à l’autre et d’explorer tous ces personnages très différents. Et j’espère aussi pouvoir retourner au théâtre cette année si tout se passe bien.

    Je mesure vraiment la chance que j’ai. Et on s’organise à chaque fois sur Demain nous appartient, je préviens la production très en amont, et on me libère. Mais je suis toujours ravie de retrouver le personnage d’Anna Delcourt. J’adore ce personnage et je ne ressens pas de lassitude pour le moment. Donc si je peux continuer à faire des choses en parallèle de la série, ça me va parfaitement.

    L'amour (presque) parfait
    L'amour (presque) parfait
    Sortie : 2022-01-19 | 52 min
    Série : L'amour (presque) parfait
    Avec Maud Baecker, Nadia Roz, Isabelle Vitari
    Presse
    2,1
    Spectateurs
    3,0
    Voir sur france.tv

    Vous venez de terminer le tournage du Mystère Daval pour TF1, dans lequel vous incarnez Alexia Daval. Etait-ce compliqué d’incarner quelqu’un qui a vraiment existé et de jouer à l’écran un fait divers si récent ? Comment avez-vous préparé ce rôle ?

    Je trouve que c’est très important que la télévision s’intéresse à des sujets comme celui-ci et en fasse des téléfilms. Beaucoup de faits divers ont été transposés à l’écran ces derniers temps, là c’est un féminicide horrible. Après ça ouvre le débat, souvent ces téléfilms sont suivis de débats télévisés qui ouvrent la discussion et réveillent les consciences. Je trouve que la télévision a une responsabilité et qu’il est nécessaire de proposer de tels téléfilms.

    Bien sûr, c’est une histoire vraie, Alexia Daval a vraiment existé, mais je me suis beaucoup documentée pour préparer le tournage. C’est toujours d’autant plus fort, d’autant plus intense lorsque c’est une histoire vraie. C’est très fort et très délicat, c’est sûr.

    Et, sur une note plus légère, vous retrouvez Liam Baty, alias Rémy dans Demain nous appartient, qui incarne Jonathan Daval et avec qui vous n’avez quasiment jamais partagé de scènes dans DNA, si ?

    Exactement, on s’était à peine croisés lors de petites scènes sur Demain nous appartient, donc là c’est la première fois qu’on tournait vraiment ensemble, on était ravis.

    Le teaser de L'amour (presque) parfait, qui continue ce mercredi 26 janvier à 21h10 sur France 2 :

     

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