De quoi ça parle ?
Dans la jungle du célibat et des applications de rencontres, Zoé vient de trouver l’homme de sa vie ! Une idylle qui dure… 2 heures… avant que Robinson ne tombe dans le coma. Un quiproquo plus tard, la voilà fiancée à cet homme et en charge de ses 2 enfants le temps de son séjour à l’hôpital.
Se prenant complètement au jeu, Zoé devra jouer la parfaite petite amie d’un homme qu’elle connaît à peine... Mais à force de mensonges et au contact de l’univers de ce charmant inconnu, ne finirait-elle pas par croire à cet amour ? Que se passera-t-il au réveil de Robinson ?
Mardi 7 septembre à 21h05 sur M6
C'est avec qui ?
Après des rôles assez dramatiques, et même souvent bouleversants, dans Plan B, Le Bazar de la charité, ou Apprendre à t'aimer, Julie de Bona revient vers la comédie, un genre qui lui allait si bien dans La Smala s'en mêle notamment. Elle campe ici l'héroïne romantique et déjantée de ce téléfilm inédit face à Samir Boitard (Prise au piège, Ils étaient dix), qu'elle retrouve plusieurs années après Le Secret d'Elise.
Le reste de la distribution de Je l'aime à mentir comprend notamment Frédéric Chau, qui a déjà collaboré avec Julie de Bona dans Made in China, Emilie Caen (Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?) et Emilie Piponnier (Alice).
Ça vaut le coup d'oeil ?
Réalisé par Gabriel Julien-Laferrière (Neuilly sa mère), Je l'aime à mentir est une comédie romantique qui fait du bien. Et comme on en voit trop peu en France. Ecrit par Carole Greep et le comédien Guillaume Labbé (Je te promets), ce téléfilm plein de pep's multiplie les quiproquos et les situations cocasses pour le plus grand plaisir du téléspectateur qui se laisse entraîner dans le gros mensonge de Zoé, qui a décidé de s'accrocher à un fantasme et de rêver sa vie.
Plus solaire et plus drôle que jamais, Julie de Bona fait des étincelles dans la peau de cette amoureuse un brin déjantée, cousine éloignée des Bridget Jones et autres héroïnes de comédies romantiques anglo-saxonnes, qui s'invente une vie pour les beaux yeux de son prince charmant endormi. Parce qu'elle veut croire, elle aussi, au conte de fée.
Le couple que forme une fois de plus Julie de Bona avec Samir Boitard (après Le Secret d'Elise) fonctionne à merveille, tant leur alchimie est indéniable. On y croit et on a évidemment envie que Zoé parvienne à faire chavirer Robinson à son réveil, malgré les mensonges qu'elle multiplie durant son coma. Mais y parviendra-t-elle ?
En cette rentrée 2021 une fois de plus chargée en polars, thrillers et autres drames assez sombres, Je l'aime à mentir est une très jolie surprise, qui s'impose comme le remède parfait contre le blues post-vacances d'été et post-reprise du travail.
Car ses personnages et son scénario, qui n'a rien à envier aux comédies romantiques françaises que l'on retrouve sur grand écran, loin de là, nous emportent par leur folie douce. Et surpassent largement la majeure partie des "Coups de foudre" de TF1, bien souvent trop peu inspirés.